2006
2005
2004
2003
nouvelle du 21 décembre
2005
Désolés
de ce long silence… Nous sommes toujours vivants et en pleine
forme, le bébé grossit et le ventre de sa maman
aussi ! Hildi est toujours mouillé près de la marina
Taina.
La raison de notre silence fut notre débordante activité
depuis un mois pour monter notre structure. Nous allons installer
et gérer des points d'accès à internet sans
fil sur les marinas de Tahiti. Et ça marche !! Après
avoir couru les administrations diverses et variées pour
s'inscrire au registre du commerce, pour obtenir les autorisations,
présenter le projet aux marinas, chercher le matériel
nécessaire de par le monde…. Nous signons nos premiers
contrats, et les voiliers de Tahiti pourront début 2006,
surfer sur internet, sans quitter le bateau au mouillage ! De
quoi regonfler la caisse de bord.
Tout ce travail est grandement facilité par Jean Marie,
prof ici, qui est rentré en vacances en France, nous prêtant
sa voiture et sa maison durant un mois ! Du coup, on retrouve
les joies d'un jardin, d'une cuisine de plus de 3cm², d'une
douche chaude!!! Une débauche de luxe, merci Jean-Marie
!
nouvelle du 24 novembre 2005
Tahiti,
ses hauts et ses bas... Nous travaillons sur un projet d'activité,
mais il est compliqué de débarquer, sans appui politique,
sans connaissance sur l'île, et d'essayer de faire son trou.
Nous allons d'espoirs en déconvenues, à voir. Par
contre, grosse déconvenue il y a 2 jours, quand nous avons
constaté au réveil que notre annexe avait disparue
! Corde coupée, cadenas cisaillé ! Heureusement,
dans leur grande générosité, les voleurs,
venus à la nage, ont laissé l'annexe sur la plage,
sans le moteur ! Un 8CV quasi neuf, acheté à Panama...
Bon bon bon, joies et tristesses d'un retour à la grande
ville. Par contre, grosse joie, et il est temps de le rendre officiel
sur le site, nous attendons un petit matelot pour mai 2006. Conçu
entre les Marquises et les Tuamotus, ce nouveau membre d'équipage
verra le jour à Papeete. C'est bien sûr une grande
joie pour nous, et la raison majeure de notre "stagnation"
sur Tahiti.
nouvelle du 14 novembre 2005
10
jours sans nouvelle, nous nous excusons, un peu en retard, mais
nos habitudes sont bousculées... Et oui, nous préparons
une période de "stagnation" sur Tahiti et ses
îles, afin d'y passer la saison des cyclones (plus en sécurité
que plus à l'Ouest), et de regarnir la caisse de bord.
Nous voici donc parcourant Papeete à la recherche d'idées
d'activité à monter ensemble, ou de postes à
pourvoir... Nous avons donc moins de récits palpitants
à raconter... Mais ne vous languissez pas, de nouvelles
surprises sont bientôt à venir...
nouvelle du 4 novembre 2005
Ahhhh,
Tahiti, sa zone industrielle, ses cafés internet... La
zone industrielle, où nous essayons de régler quelques
uns de nos problèmes, et où nous apprenons malheureusement
que notre hélice, abimée à Faaite, est irréparable
! Super, celle çi avait 6 mois, et nous avait gachée
la vie à Panama... enfin. Les cafés internet, ou
nous pouvons enfin mettre le site à jour ! C'est donc une
nouvelle page MARQUISES
que vous allez pouvoir visiter désormais. 94 photos, 1
film de 15 minutes... que du bonheur que nous révons de
partager avec vous.
nouvelle du 31 octobre 2005
Et
voilà, Hildi est mouillé à Tahiti. Depuis notre dernière nouvelle
du jour (après laquelle notre webmaster s'est odieusement permis
de prendre quelques jours de vacances), nous avons profité des
eaux de Rangiroa pour faire de magnifiques rencontres sous marines.
Raies mantas, barracudas par centaine, requins, bien sûr, et des
centaines d'autres créatures flottantes. Nous avons initié nos
amis Ann et Lew, 65 et 70 ans, à la plongée sous marine. Ca leur
a tellement plu qu'ils viennent de passer leur niveau 1, et veulent
acheter tout le matériel. Quel énergie !
Depuis samedi matin, c'est le retour à la civilisation : il faut
regarder avant de traverser la rue (la présence même de rues est
assez déroutante !), il y a des maisons à plus d'un étage, il
y a même une marina (dans laquelle le manque d'habitude nous a
empéché de nous rendre), et un supermarché Carrefour dites donc
!! Bref, c'est le choc.
Mais c'est aussi un retour à de vraies connexions internet, et
donc, bientôt, une vraie mise à jour du site...
nouvelle du 20 octobre 2005
16 heures de navigation ont suffit pour nous rendre à Rangiroa, qui sera notre
dernière escale des Tuamotu. Nous sommes ancrés à la passe de Tiputa,
mondialement connue pour ses sites de plongée. Nous y avons retrouvé Lex et Ann,
des amis américains rencontrés à Panama. A 70 ans, Lew n'avait jamais plongé !
Matthieu l'a ammenné à sa première fois, dans les eaux du lagon, ou à peine nous
avions sortis nos bouts de poissons ammennés pour l'occasion, une miriade de
bestioles flottantes nous ont entourés, allant jusqu'à mordre les doigts de
Matthieu. Heureusement que les requins ne faisaient que regarder, sans
participer. Par contre, Lew s'est fait une bonne grosse frayeur en découvrant
une murène de 2 mètres à quelques centimètres de son visage !! Nous avons vite
arrété la distribution, on commençait à attirer des piques assiettes ! Mais Lew
se souviendra de sa première plongée.
nouvelle du 17 octobre 2005
Grosse fête ce week end, pour préparer le départ de Fanny et Paul, nos amis
perliculteurs. 1 cochon, 1 veau, 70 cuisses de poulet, des gamelles de riz, de
haricots, de coco, du corori (le muscle de la nacre)... 15 gateaux... Une bonne
partie du village est venue, pour une chouette après midi en bord de mer.
Dimanche et Lundi, journées plongée dans la très belle passe d'Apataki, ou on
est allé faire les imbéciles dans les grottes et les jardins de corail. Grosse
frayeur la nuit dernière, ou nous avions oublié de mettre notre feux de
mouillage alors que nous sommes en plein milieu de la passe d'entrée, et ou en
plein milieu de la nuit, un bateau qui ravitaille l'île nous a évité de peu,
lançant un bon coup de sirène rageur au passage ! Nous en sommes quittes pour
une belle frayeur, et le bateau flotte toujours !
nouvelle du 16 octobre 2005
Aujourd'hui, préparatifs de la fête de départ de Paul et Fanny, deux
perliculteurs rencontrés sur Apataki, ou ils viennent de s'occuper 5 ans d'une
ferme perlière. Dans quelques jours, ils repartent sur leur voilier. Nous avons
tous, aidés par les employés de la ferme, préparés le festin : débourrer des
noix de coco, qui, stockées au congélateur, feront la boisson, découper les
cororis, le muscle de la nacre (les huitres perlières) qui sera dégusté cru,
préparer le poisson cru, décongeler le veau entier qui dort au frigidaire, et
surtout... tuer le cochon. Grand moment qui nous ramène dans nos campagnes
françaises, ou ils nous afallu maintenir la bête à terre pendant qu'on
l'égorgeait, puis l'éboullianter pour enlever la peau, le raser, le vider, le
frotter à la papaye (une recette locale pour adoucir le cuir)... enfin on ne
vous décrit pas en détail la scène sanguinolente de cette après midi... mais
demain, le festin !
nouvelle du 11 octobre 2005
A force de passer tout ce temps dans l'eau, ça devait arriver, nous venons de
nager avec une baleine. Nous l'avons vu passer au large, et avons fonçé sur le
bateau de Paul, notre ami perliculteur, pour aller à sa rencontre. Là, après 30
minutes de course poursuite, à essayer de deviner ou elle allait respirer la
prochaîne fois, nous avons eu le privilège de pouvoir sauter à l'eau, et
l'accompagner quelques instants. Evidemment, 12 mètres, et pas mal de tonnes,
c'est assez impressionnant, mais quel instant magique ! Nous avons décidé,
demain, de nous poster au même endroit, pour essayer de renouveller
l'expérience.
nouvelle du 10 octobre 2005
Nous sommes partis à la passe Nord de l'atoll d'Apataki, pour y plonger avec
Aurelia et Florent, et Paul et Fanny, un couple qui gère une ferme perlière
depuis 5 ans, et s'apprète à repartir dans 15 jours sur leur voilier. Fans de
plongée, ils nous ont emmennés dans leur bons coins. Hier après midi, à peine
nous étions-nous mis à l'eau, qu'un requin marteau est venu tourner autour, et a
brusquement chargé Fanny, qui était descendu à mi eau. Elle est remontée
précipitamment, et heureusement, le requin s'est pris un bon coup de palme dans
le nez, lui faisant faire rapidement demi tour... Mais Fanny avait son compte
d'émotions fortes. Hé oui, les requins ne sont pas tous gentils...
nouvelle du 6 octobre 2005
Aujourd'hui, nous avons fait du morey boogie à Apataki : Matthieu a réussi à
prendre quelques vagues, mais d'autres sont venues dangereusement le rouler près
du récif ... C'est le dur sort des débutants ! Ce soir, au coucher du soleil,
alors que nous étions toujours à l'eau, deux énormes baleines à bosses sont
passées très près de nous, nous offrant le spectacle impressionnant de leurs
queues immenses et leur geysers très hauts.
nouvelle du 29 septembre 2005
Ah non, c'est marteau, pas tournevis le requin qu'on a vu aujourd'hui. Juste
avant, on avait vu, le long du tombant récifal (partie extérieure du récif, qui
plonge tout droit vers les 1000m de profondeur), un mur de requins gris. On en a
même plus peur de ces grosses bestioles, et on s'accroche bètement à un bout de
corail mort pour les regarder comme à la géode... La veille, nous avons nagé
avec de petits requins pointes noires, dans 50cm d'eau. C'est amusant de voir
leur aileron taché de noir qui découpr la surface. Les pauvres bêtes avaient
bien plus peur que nous. En ce moment, c'est plongée à gogo, avec toujours de
belles rencontres. Nous sommes arrivés ce soir à l'Anse Amyot, sur l'atoll de
Toau. Très sympa, la famille qui habite ici à installé des corps morts
(mouillages fixes) pour les voiliers de passage ( ce qui es bien rassurant avec
la grosse houle qui est annoncée, et qui devrait produire de très fort courants
dans la passe). Du coup, nous sommes 6 ! Un chiffre que nous n'avions pas
atteint depuis bien longtemps.
nouvelle du 26 septembre 2005
Nous sommes toujours à Rotoava, au Nord de l'atoll de Fakarava. Nous sommes
allés plongé hier sur la passe, mais une plongée un poil décevante. Bon, c'est
vrai qu'on devient exigeant, et qu'à moins de 200 requins et 12 raies mantas, on
s'ennuie.. halalala, la vie est dure ! Aujourd'hui, longue ballade à vélo sur le
motu (l'îlot) principal. Une magnifique route goudronnée frangée de 2 pistes
cyclables, et ceci sur 30km, incroyable ! Le long de la route, c'est le paysage
de carte postale de la polynésie, eaux turquoises et cocotiers, pas désagréable.
Des fermes perlières également, l'occasion de chouettes rencontres avec leur
propriétaires.
nouvelle du 22 septembre 2005
Nous avons rejoint le village du nord de l'île de Fakarava. La remontée de 30
miles à l'intérieur du lagon fut l'occasion d'une belle régate sous spi entre
les 2 voiliers Hildi et Aloha 7 qui s'est soldée par... une égalité. Bel exploit
pour Hildi, plus petit, plus vieux... D'autant qu'il fallait rester vigilant
avec une surveillance à l'avant du bateau pour éviter les "patates" de corail
qui afleuraient la surface...
nouvelle du 19 septembre 2005
Notre première journée à Fakarava s'est passée au milieu des requins, des
poissons Napoléons, perroquets et autres espèces en tout genre... Nous avons
commencé la journée en palmes, masque et tuba dans l'intérieur de la passe, puis
au moment où le courant nous poussaient à l'intérieur du lagon, nous sommes
allés plonger en bouteille avec Aurélia et Florent. Et là, le plus
impressionnant fut la rencontre avec un banc de plus d'une centaine de requins
pointes noires.
nouvelle du 18 septembre 2005
Nous avons quitté Faaite aujourd'hui, ça n'a pas été évident. A peine à terre,
on avait 20 gamins suspendus à nos bras, qui ne voulaient pas nous voir partir
"je t'aime bien toi, tu sais", "on va pleurer hein, quand vous serez partis..."
Et les colliers de fleurs, et les colliers de coquillages, et les vètements
qu'on nous offre, et les fruits, et les perles... Puis tout ce petit monde s'est
retrouvé sur les quai, enfants et parents, pour nous souhaiter un bon voyage
avec beaucoup de larmes dans les yeux, des deux côtés des filières. Heureusement
que le courant est fort dans la passe, le quai s'est vite éloigné, et les cris
qui répondaient à nos coups de trompette se sont vite estompés. Nous
n'oublierons jamais la population de Faaite. Nous sommes donc arrivés, 2
heures plus tard, baignant encore dans nos odeurs de colliers de fleurs, sur
l'atoll de Fakarava, ou, après une entrée de passe tranquille, nous sommes
désormais mouillés dans un joli (mais pluvieux), lagon.
nouvelle du 16 septembre 2005
Toujours à Faaite, le lagon n'en finit plus de se vider. Le courant est très
fort dans la passe (7 noeuds), et nous craignons de ne pouvoir rentrer dans
notre prochain atoll, donc on attend que ça se calme. Il y a 2 jours, nous
sommes allés plonger dans le lagon, faisant une rencontre surprise avec 2 belles
raies mantas, venues de très près voir ces curieux bipèdes ! En revenant au
bateau, nous avons pu constater malheureusement que notre problème de corps mort
d'il y a quelques jours avait endommagé notre hélice, tordant l'extrèmité de
l'une des pales ! Ca n'est pas trop sérieux, et nous pouvons quand même
l'utiliser (enfin on va tester ça en pleine mer). Il nous faudra la sortir et la
redresser à Tahiti. Ici, la journée fut très ventée (70km/h), et avec ce
courant, ça ne rend pas la situation très simple. Nous en avons profité pour
monter un film du mariage de Aurelia et Florent, distribué à tous ceux qui
avaient aidés dans le village, pour leur plus grande joie !
nouvelle du 8 septembre 2005
Aujourd'hui, date anniversaire de nos 10 ans de vie commune, Teiki, le Directeur
de l'Ecole nous a fait un beau cadeau en nous emmenant plonger sur sa ferme
perlière. Nous avons remonté 4 nacres, chacune pourvues d'une belle perle noire,
pour le plus grand plaisir de Soizic. Teiki ramasse ainsi 500 000 perles par an,
ce qui commence à faire un beau paquet tout de même ! La veille, nous dinions
chez lui, partageant une tortue fraîchement péchée (ne le répétez pas !). Soizic
a eu du mal à machouiller cet animal qu'elle adore, et dons nous avons croisé un
joli spécimen cet après midi, en nageant autour du bateau.
nouvelle du 6 septembre 2005
Aujourd'hui, nous avons projeté le film que nous avons fait sur l'île aux
enfants de l'Ecole. 15 minutes de rires ininterrompus, un vrai bonheur. Les
enfants étaient fous de se voir sur l'écran géant, en train de se baigner, de
copier sur le voisin à l'école, de chanter, de voir leurs parents pécher, la
danse qu'ils avaient fait le jour du mariage... Ca donnait la chair de poule de
voir leur plaisir. Ils redemandaient à voir le film, on aurait pu le passer en
boucle. A la tombée de la nuit, Florent et Matthieu sont allés pécher le thon
dent de chien au large, avec Pierre, un pêcheur du village. Mais l'hameçon
intéressait aussi les requins, et ils en ont ramené un, assommé puis remis à
l'eau, c'est pas assez bon à manger. Matthieu, lui, ne mange plus de poisson, à
cause de sa "gratte", contractée il y a 3 jours, et qui évolue tranquillement :
sensations de froid dans les extrémités (pas toutes !), fatigue, vertiges, la
joie !
nouvelle du 5 septembre 2005
Nous sommes toujours sur l'île de Faaite où nos amis Aurélia et Florent se sont
mariés ce vendredi. Ce fut une journée mémorable ! Le village avait organisé un
véritable mariage paumotu : mariés et témoins en tenues colorées locales (robe
verte pour la mariée et chemise assortie pour le marié, le même topo pour les
témoins mais en violet) avec pour les 4 : couronnes et colliers de fleurs
fraîches (tiare, frangipanier etc), défilé des mariés suivis de villageois
chantant et jouant au yukulélé, arrivée à la mairie : cérémonie en paumotu, à la
sortie danse des enfants (le fameux "Haka") puis cérémonie des cadeaux :
colliers de fleurs et de coquillages (en quantité telle que cela en devenait dur
à porter !). Nous avions ensuite organisé un punch et eux un four polynésien
: un cochon de 55 Kilos cuit dans le sable, un vrai régal ! Le village s'était
mobilisé jusqu'à 3 heures du matin pour redécorer entièrement la mairie et le
lieu du buffet avec des feuilles de cocotiers tressés. Le lendemain, nous
avons fêté le retour en face du village, sur une plage de sable blanc, l'eau
turquoise du lagon et à l'ombre des cocotiers, et avons bu du coco et mangé du
poisson grillé : très belle journée ! Malheureusement, Matthieu a mangé un
poisson atteint de ciguatera... C'est une toxine que concentrent certains
poissons en se nourrissant d'une algue qui pousse sur le corail. Et le pauvre
est bien mal en point : mal au ventre, à la tête, fourmillement dans les membres
etc... Bref, cloué toute la journée au lit aujourd'hui !
nouvelle du 30 aout 2005
Toujours à Faaite. Matthieu s'est lançé à faire un film avec les enfants de
l'île, qui veulent présenter leur vie et leur île, pour chercher à se jumeler
avec une classe de France. Instituteurs à l'écoute, si vous êtes intéressés,
contactez-nous. De son côté, Soizic fait la fille avec Aurélia, pour choisir les
tenues du mariage. C'était sans compter sur les gens du village, qui nous ont
cousu des robes et des chemises, pour les mariés et les témoins, glups !! On ne
se laisse pas abattre, et la pêche fut bonne aujourd'hui, il suffit de plonger
dans la passe pour harponner de beaux mérous. Si on aime le poisson et la coco,
on peut tenir des mois ici !
nouvelle du 28 aout 2005
Aujourd'hui, festin Paumotu (c'est le nom des habitants des Tuamotus). Invités
par le Directeur de l'école (ou nous avons fait les projections de film), nous
avons eu un repas pantagruélique : poisson cru au lait de coco, bien sûr, suivi
de poisson frit, de galettes de minuscules poisson, de fruit de l'arbre à pain
cuit à la braise, du riz, du crabe et du crabe de cocotier, et, pour finir sur
du léger, des boulettes eau/farine/coco, pour accompagner le café au lait de
coco. A oui, on avait oublié, bien sûr, en apéro, on boit de l'eau de coco !...
On est sorti de là un peu calés. 2 jours avant, l'instituteur, qui possède une
ferme perlière (une spécialité des Tuamotus), nous avait offert un plein sac de
perles !! Et bien sûr, BON ANNIVERSAIRE MARIO !!
nouvelle du 25 aout 2005
Oulalalala, quelle nuit ! Essayons de vous expliquer le phénomène : nous étions
mouillés dans la passe de l'atoll, ou coule quasiment sans interruption un
courant de 6 à 8 noeuds. Cette nuit, le vent a tourné de 180°, et forcit, pour
venir souffler contre ce courant, et levant le mer du large. le bateau s'est
donc trouvé, immobile, à l'ancre, dans une mer déchaînée ! Un petit cauchemar.
Et impossible de lever l'ancre en pleine nuit, entourés que nous sommes de
patates de corail ! Nous avons quand même pu dormir quelques minutes, constatant
au matin que l'annexe a arraché le taquet ou elle était accrochée (heureusement,
elle était accroché autre part). Pour nous remettre de nos émotions, maintenant
que le vent s'est remis dans le bon sens, et que nous avons mouillés un peu à
l'écart du courant, nous nous sommes permis une petite plongée dans la passe,
avec, "juste", 2 requins ! Même pas peur.
nouvelle du 23 aout 2005
Et nous voilà aux Tuamotus. Arrivée curieuse, car il y a eu beaucoup de vent ces
derniers jours, la houle a rempli le lagon, qui se vide très violemment par la
passe d'entrée. Donc, il s'y crée un courant d'environ 7 noeuds... facile ! En
plus, comme l'intérieur du lagon est très mouvementée, on a mouillé dans la
passe, en plein courant. Première journée, et première plongée dérivante dans la
passe, trop trouble, à cause du temps, et premiers bords de kite surf dans le
lagon. Il fait gris et froid, ça fait bizarre, c'est pas comme dans les
catalogues !!
nouvelle du 22 aout 2005
Hé oui, les bonnes choses ont une fin, et les vacances de notre webmaster aussi,
donc voici le contact rétabli entre nous. Ces 3 dernières semaines, nous avons
fini de parcourir les Marquises, en nous rendant à Hiva Hoa et Fatu Hiva.
Toujours le même programme, paysages somptueux, chouettes rencontres. Un bémol
cependant à Fatu Hiva, qui est la première île ou les voiliers font leur arrivée
de traversée la plupart du temps. Cette manne touristique à "pourrie" les
habitants. Ce fut la seule île ou l'ambiance ne fut pas toujours
excellente. Enfin, nous voilà en route depuis 4 jours pour l'atoll de Faaite,
dans l'archipel des Tuamotus. Nous y arriverons ce mardi matin, et c'est une
toute nouvelle page du Pacifique Sud qui s'ouvre...
nouvelle du 29 juillet 2005
Il n'y a pas d'âge pour faire sa crise d'adolescence. Fort de ce constat,
Matthieu s'est fait tatouer aujourd'hui, de motifs marquisiens, autour du
mollet. Les Marquises regroupent les plus beaux tatouages du monde. Ici, les
anciens étaient tatoués des pieds à la tête, vantant leurs forces et leur
courage, et encore aujourd'hui, les tatouages sont très fréquents. Quand aux
femmes, elles devaient se faire tatouer les mains pour avoir le droit de
préparer le repas familial. Donc voilà, Matthieu est sur la voie de la
transformation en guerrier Marquisien. Il ne reste plus qu'à travailler la
musculature.
nouvelle du 26 juillet 2005
Après nous être occupé du bateau, on s'est occupés, aujourd'hui, de nos propres
bobos. Soizic a en effet contracté un gros rhume (luxe rare à 30° à l'ombre !),
et Matthieu essaie d'éviter l'amputation de ses 2 pieds, envahis de petites
blessures au départ sans gravité, mais qui dégénèrent en panaris, ongles qui
tombent, plaies purulentes... un joli tableau. On a donc été au dispensaire
local, qui nous à couvert de crèmes et lotions... La suite de la journée a été
consacré à la rencontre avec quelques figure locale, un archéologue qui restaure
un site en vue d'un festival en Mars prochain, 2 sculpteurs, un
tatoueur...
nouvelle du 25 juillet 2005
Après 2 jours de travail, sous la coque pour Matthieu, et dans les aiguilles
pour Soizic, ça y est, la grand voile flotte fièrement au vent, avec sa nouvelle
pièce, et notre coque est aussi étanche qu'une couche pampers ! Nous sommes donc
reparti pour un interminable trajet de... 2 miles, jusqu'à Vaitahu un petit
village de la côte Ouest de Tahuata. Dimanche, grosse activité lors de notre
arrivée au soleil couchant. Les hommes se déchaînent à la pétanque, les femmes,
couronnes de fleurs sur la tête, s'excitent au bingo, et les jeunes, eux,
friment au volley ball... La tranquillité Marquisienne dans toute sa splendeur.
nouvelle du 23 juillet 2005
Journée studieuse aujourd'hui : Soizic coud inlassablement notre grand voile,
déchirée lors de la dernière navigation, et Matthieu a passé 4 heures sous la
coque (en bouteille quand même) pour reboucher quelques trous entre les bordés.
En effet, notre pompe de cale commençait à trop se déclencher à notre goût
(genre 3 litres toutes les 5 minutes). Malgré le travail d'aujourd'hui, le
programme sera le même demain : couture et bouchage de trous. Matthieu espère
bien, comme aujourd'hui, pouvoir lâcher ses trous pour accompagner une raie
manta de passage sous la coque...
nouvelle du 22 juillet 2005
Ca y est, nous avons quitté le groupe Nord des Marquises, pour atteindre
Tahuata, l'une des trois îles du groupe Sud. Le trajet depuis Ua Pou a été très
éprouvant, car le vent était très fort. Nous sommes donc partis après avoir fait
le plein de Diesel (heureusement qu'ici, dès que l'on vous voit marcher sur le
bord de la route avec des bidons, quelqu'un s'arrète en voiture pour faire
l'aller retour à la pompe avec vous), heureux de constater que le vent s'était
calmé. Mais après 2 heures de navigation, celui çi s'est à nouveau levé très
fort, jusqu'à plus de 30 noeuds, et bien sûr, dans le nez ! Nous n'avions qu'un
petit foc à l'avant, et un tout petit bout de grand-voile, éh bien celle çi
s'est quand même déchirée lors d'une grosse rafale ! Pour combler le tout, notre
bonne vieille coque de bois s'est mis à faire de l'eau par le plafond, inondant
la cabine avant d'eau de mer... Enfin, après 20 heures de ce traitement, nous
sommes arrivés vannés à un mouillage aux eaux cristalines (ce qui est rare aux
Marquises), ou nous avons pu sortir toute nos affaires trempés (matelas, draps,
vètements, vélos...) qui sèchent pour l'instant sur le pont !
nouvelle du 21 juillet 2005
Nous avons quitté ce midi la vallée d'Hakahetau, après avoir fait nos adieux aux
enfants et adultes du village qui étaient devenus nos amis, ainsi qu'à Alfredo
et Alicia d'un voilier voisin au mouillage. Nous sommes repartis les bras
chargés de pamplemousses et bananes bien sûr, mais surtout le coeur gros de
quitter tout ce petit monde ! Et une fois en mer, les conditions de mer
étaient affreuses : vent de 20 à 25 noeuds dans le nez et houle de 2 mètres
contre nous ! Conclusion, nous nous sommes arrêtés au port d'Hakahau pour
refaire le plein de diesel et changer notre génois par un petit foc, et nous
réessayons demain.
nouvelle du 17 juillet 2005
Pas de nouvelle pendant quelques jours, que voulez-vous, il paraît que notre
webmaster attitré, Alexis, avait besoin de se dégourdir les jambes en Savoie.
Mais rassurez-vous, le voilà de retour, prêt à transmettre les nouvelles. Nous
sommes restés tout ce temps à Hakahetau, profitant de l'endroit exceptionnel où
nous nous sommes posés. Pêches miraculeuses, randonnées aux pieds des pics qui
dominent la vallée, et participation aux multiples fêtes qui égayent le mois de
Juillet. Aujourd'hui, par exemple, Matthieu et Alfredo (un italien sur un autre
voilier) ont monté une équipe pour la course de pirogue. Nous avons vaillamment
remporté la course féminine ! Cela nous a valu un prix de 2 bières, qui coulent
à flot ce mois-ci. Hier soir, c'était concours de Haka, cette danse tribale des
guerriers marquisiens tatoués, à grand coup de cris, très impressionnants. Nous
nous sommes joint au bal qui suivait, pour le plus grand bonheur des ados de la
fête, qui invitaient Soizic à la chaîne. Le village nous a adopté, on se sent
vraiment bien ici. Que ce soient enfants ou adultes, aucun ne veut nous laisser
partir !
nouvelle du 6 juillet 2005
Depuis 2 jours à Hakahetau, nous apprécions de plus en plus cette jolie vallée.
4 heures de chasse sous marine hier, pour ramener 10 poulpes, 20 coquillages au
non imprononçable, et une vingtaine de poissons. Bon, on était 3 à chasser, et
c'est pas le petit français qui en a ramené le plus ! Aujourd'hui, jolie
randonnée sur les crêtes, à tailler nous mêmes le sentier dans la brousse, pour
un superbe paysage au final, on repart marcher demain. Hier matin, grosse
frayeur au réveil : plus d'annexe à l'arrière ! Panique, on est prêt à lever
l'ancre pour essayer de la trouver au large... mais gros coup de bol, celle-ci
s'est posée sur les cailloux à l'autre bout de la baie, très très près de la fin
de la baie. Heureusement, le moteur n'était pas dessus, on la récupère, tout
sourire, et on fais un plus gros noeud maintenant !!
nouvelle du 5 juillet 2005
Nous voilà à Hakahetau, petit village de la côte Ouest de Hua Pou. Nous avons
fait un stop dans une baie sur la route, ou il y avait une jolie plage (la plage
aux requins, d'après les locaux...) mais l'ancre glissait sur le fond, sans
prise, et le fort vent rendait le mouillage intenable. Donc nous avons continué
(nous naviguons avec Céphée, un voilier de jeunes français, rencontrés pour la
première fois à Panama) jusqu'à cette jolie baie, ou les rencontres du premier
jour furent déjà nombreuses : un pécheur de retour d'une fructueuse pêche au
poulpe, qui nous emmène demain avec lui, des enfants qui sont venus visiter le
bateau (ouaiiii, trop cool), et dévorer les crèpes de Soizic, et un rameur d'une
pirogue V6 (6 personnes) qui a cassé sa rame lors de l'entraînement
d'aujourd'hui, que Matthieu va essayer de lui réparer... Chouette village.
nouvelle du 4 juillet 2005
Nous sommes sur l'île de Ua Pou depuis 3 jours maintenant et avons eu le temps
de bien nous balader. Notre première promenade s'est faite en direction de la
petite piste d'atterrissage de l'île, cachée dans une jolie vallée, avec des
troupeaux de chèvres et de chevaux sauvages croisés en chemin. Le second jour,
nous avons rejoint le village de Hohoi sur la côte est, et sommes partis à la
recherche des galets fleuris (galets qui ont cristallisé en corolles) qui font
la réputation des plages environnantes. Puis samedi soir, les festivités de
juillet ont commencé ! Ouverture officielle de la place du village complètement
redécorée pour l'occasion : 5 barraques couvertes de feuilles de palmiers, coco,
colliers de fleurs... Et danse des jeunes filles du coin en tenue faite de
perles, de plumes etc... Egalement au programme de la soirée, un restau entre
voiliers de français avec entrecôté / sauce recquefort / frites (plaisir pour
que nous avions oublié depuis longtemps...)
nouvelle du 30 juin 2005
Après 3 semaines sur Nuku Hiva, qui nous ont permis de bien sentir l'ambiance de
ce tranquille petit port, nous repartons ce matin pour Ua Pou, une île distante
de 30 miles au Sud. Le temps est calme, nous finissons nos derniers
préparatifs,( remplissage de gaz, courses de pain, bises aux amis...).
nouvelle du 28 juin 2005
L'équipage est au travail. Nous refaisons les vernis du bateau (éh oui, il y a
du bois partout). Ca prend un temps dingue en ponçage, et puis la pluie, le
soleil, les requins qui tournent autour du bateau... ça facilite pas les choses.
A terre, le village se prépare aux fêtes de juillet. Pendant un mois, danses,
fêtes, courses de pirogue, beuveries... Les répétitions se terminent, les
artisants turbinent, le village se réveille pour les vacances. Aujourd'hui, un
paquebot de croisière s'est arrêté à Taiohae, 700 personnes qui déboule dans un
bled de 2000 habitants, ça fait tout drôle ! nouvelle du 20 juin 2005
1
mois
après notre arrivée aux Marquises, il est temps
de mettre à jour la page sur la traversée du Pacifique.
Petite page cette fois, sans doute lassés de photographier
les vagues et l'horizon. Mais vous y trouverez un petit film,
destiné à vous rendre malade...
nouvelle du 17 juin 2005
La
mère de Matthieu vient de s'envoler vers Tahiti, pour 20 heures
de vol vers la métropole. La traversée de Ua Huka à Nuku Hiva
a été très ventée, le bateau roulant beaucoup, démontrant l'inconfort
qu'avait pu représenter les premiers jours du Pacifique. Nous
avons péché une jolie daurade coryphène sur le retour, ce qui
a permis de se faire un dernier repas tahitien ensemble (poisson
cru au lait de coco en entrée, grillé en plat, et bananes flambées
au dessert). Ces 10 jours de vacances resteront sans doute gravés
dans sa mémoire (et dans ses boutons de moustiques, et dans ses
bleus aux fesses !).
nouvelle du 16 juin 2005
Nous voilà depuis 2 jours de retour chez nos amis de Ua huka. Nous avons fait
beaucoup de troc DVD/Sculptures. La mère de Matthieu va repartir les bagages
pleines ! Aujourd'hui, nous avons fait une randonnée à cheval pendant 11 heures.
Le but, retrouver un site archéologique dans la montagne, ou l'on pouvait
trouver des pétroglyphes. La randonnée dut très diffilcile, obligés de se
tailler la route à la machette, d'éviter des nombreuses branches qui barre la
route, de retenir le cheval de la glissade sur une pente boueuse à 45%... une
vraie aventure ! Mais au bout du chemin, les pétroglyphes, que nous avons pu
retrouver, en fouillant la jungle, et en grattant les mousses. Des visages, des
tikis (la représentation marquisienne d'un bonhomme), une pirogue, une pieuvre,
des motifs géométriques... Bon, on s'est un peu perdu au retour (c'est vraiment
des sentiers en pleine jungle), et on a fini en pleine nuit, à la lampe de
poche, sur des sentiers perdus dans les cocotiers... Ce soir, c'est la chasse
aux courbatures, croyez-nous, les selles en bois, c'est pas confort !
nouvelle du 11 juin 2005
Nous venous de quitter la baie de Hakatea, incroyable. Imaginez le mouillage
tranquille, face à une vallée couverte de cocotiers, bananiers, goyaviers,
citronniers, orangers, pamplemoussiers (et c'est juste ceux dont ont connaît les
noms ! Cette vallée, encerclée de très hautes falaises ou courent les biquettes
(c'est spiderman ou quoi ces biquettes ?), était jadis la plus peuplée de l'île,
mais abrite aujourd'hui une famille de 10 personnes. Nous avons suivi une
ancienne voie royale pendant 2 heures jusqu'à une des plus hautes cascades du
monde (350 mètres). Tout le long du chemin, le paysage est incroyable.
D'ailleurs, l'émission survivor (l'équivalent de notre Ko-Lanta) ne s'y est pas
trompé, et à voulu tourner dans la vallée, mais la famille s'y est opposée.
Conclusion, ils ont fait cela dans la vallée d'à côté, faisant quand même
quelques prises de vue en hélico. Petit ajout 3 jous après, notre accés
radio/mail ayant été coupé, nous venons de vivre 3 superbes journées : marches
dans la montagne, cascade de 350m de haut, la mère de Matthieu dévorée par les
moustiques, et nage avec les dauphins, du 5 étoiles !
nouvelle du 9 juin 2005
Ca yest, après ses 28 heures d'avion depuis Taïwan, la mère de Matthieu est
arrivé à Taiohae. Gros dépaysement, et un rythme tranquille à prendre, et tout
se passe bien. Elle est arrivée, tel la Mère Noël, chargée de présents et pièces
détachées. Cela nous a permis de réparer le frigo qui faisait plus bouillir
l'eau qu'autre chose. A quelques heures du départ, notre annexe, sans doute se
dilatant sous le fort soleil, à explosé au niveau d'une couture collée. Mais la
réparation faite semble tenir. Nous sommes donc en route pour la baie voisine
d'Hakatea, entourés de dauphins... pour le plus grand plaisir de la môman.
nouvelle du 6 juin 2005
Nous sommes depuis 6 jours à Nuku Hiva, et sommes un peu déçus, après
l'expérience géniale de Ua huka. En effet, Taiohae est la plus grande "ville"
des Marquises, 1600 habitants, et ça a tout de suite un petit côté impersonnel.
Incroyable, on ne s'est pas encore fait offrir un pamplemousse ! Bon, il y a
aussi 40 voiliers au mouillage, on se croirait à Panama... La mère de Matthieu
arrive mardi, et nous partirons rapidement vers de plus petites vallées.
nouvelle du 1er juin 2005
Eh bien, déjà 2 jours à Nuku Hiva, plus grosse et peuplée île des Marquises. Ca
fait grosse ville après notre semaine dans notre bled perdu. 2000 habitants ici,
c'est énorme, une boulangerie, deux épiceries, de l'emmental, du saucisson !!!
C'est le luxe, on en revient pas. Hier dis donc, on s'est fait griller des
merguez, ça devait faire 2 ans !! Il y a 30 bateaux au mouillage, de ce côté là,
ça n'est pas désertique non plus. On retrouve beaucoup de bateaux de Panama, qui
saute sur Matthieu pour leurs problèmes informatiques... Rassurez-vous, les
pampemousses sont toujours gros comme des dirigeables, et tombent du ciel !
nouvelle du 31 mai 2005
Après avoir passé une semaine de rêve au village de Hane sur l'île du Ua Huka,
nous sommes en ce moment, en route pour Nuku Hiva, vers le village de Taihoae,
où nous avons rendez-vous avec la maman de Matthieu dans une semaine. A peine 1
heure de mer, et nous venons de nous faire arracher notre ligne de pêche (avec
son rapala) en quelques secondes : c'était du très gros !
nouvelle du 26 mai 2005
Aujourd'hui, nous avons organisé notre première séance de ciné, la nouvelle
s'est vite propagée dans les villages de Hane et de Hokatue mais la
fréquentation n'a pas été à la hauteur de nos espoirs... Il y avait autant de
monde dedans, que dehors regardant par les fenêtres, peut-être que le choix du
lieu (la salle paroissiale juste après la prière du soir) n'était pas le
meilleur. Deuxième séance demain.
nouvelle du 25 mai 2005
Si le paradis terrestre existe, ça doit pas être bien loin. A peine avions nous
poser le pied à terre, que nous étions invités à boire une petite citronnade
chez Denis et Marie-Roselyne, et en repartions chargés de bananes,
pamplemousses, citrons, oranges, confiture, gâteaux, pattes de chèvres, vinaigre
de bananes, et bien sûr, une invitation à dîner pour le lendemain... Et tout ça
avec un naturel, et un plaisir évident. Ca nous change beaucoup de tout ce qu'on
à pu voir partout ailleurs ! Et chaque promenade donne le même résultat, des
paniers tressés remplies de fruits, du pain... On n'ose plus sortir du bateau !
Et tout se bonheur se love dans de magnifiques vallées encaissées, couvertes de
végétation tropicale... On en fait beaucoup, mais croyez-nous, nous n'en
revenons pas.
nouvelle du 22 mai 2005
Terre ! A 6 heures du matin heure des Marquises, nous voilà mouillés à Hua Uka,
dans la baie d'Hane. Il nous aura fallu 21 jours de mer pour parvenir jusqu'ici,
mais le paysage grandiose qui s'offre à nous à ce soleil levant valait bien
cette peine. Les falaises emplies de verdures qui nous entourent portent des
chevaux sauvages, et toute la vallée est couverte de cocotiers, c'est magnifique
! Les 2 derniers jours avant d'arriver ont été très calmes en vent. Nous avons
accompagné Coyote, le bateau de nos amis que vous trouverez dans les rencontres,
et qui avait perdu un bout de safran. Ils sont maintenant ancrés à nos côtés.
Nous allons pouvoir maintenant profiter de la terre ferme.
nouvelle du 19 mai 2005
A 289 miles de l'arrivée, nous nous déroutons au nord pour rejoindre un voilier
d'amis français qui a quitté les Galapagos 2 jours avant nous et avec qui nous
avons un contact radio quotidien. Ils nous ont annoncé ce matin qu'ils
avaient heurté, hier, un dauphin, ce qui a cassé partiellement leur safran
(qu'ils ont vu flotté derrière le bateau) ainsi que le verin du pilote (en 2
parties...). Nous allons donc naviguer jusqu'aux Marquises à leurs côtés aux cas
où... Mais il n'ont pas de voie d'eau.
nouvelle du 16 mai 2005
Après 4 jours de calme, ou notre moyenne quotidienne s'est effondrée, le vent
est revenu hier soir, et nous a offert une nuit sous spi, rapide, et sur une mer
encore très très calme. Maintenant, la mer commence à se réveiller un peu, mais
le vent est toujours là. Nos moyennes remontent. Nous avons mis à l'eau un
énormé leure de pêche fabrication maison, dans l'espor d'attraper du gros... on
verra. On ne voit pas les journées passer. La traversée est beaucoup plus
tranquille que l'Atlantique. Nous sommes à 700 miles de Hua Uka.
nouvelle du 13 mai 2005
Le vent baisse et donc l'allure s'est nettement ralentie... Nous n'avançons plus
qu'à 4 / 5 noeuds... Il nous reste 1090 miles avant l'arrivée prévue sur l'île
de Ua Huka au nord des Marquises. Hier, nous avons pêché une dorade
coryphène, de taille parfaite pour notre dîner.
nouvelle du 11 mai 2005
Une journée identique à la précédente, avec la mer qui se calme un peu. Le
tangon de spi est parti se ballader, et a fait un trou dans notre spi tout
neuf... Enfin, c'est inéluctable, et nous l'avons vite réparé, et réenvoyé, donc
tout va bien. Etrangement, rien ne casse sur le bateau, ça change, mais il
grince de plus en plus... il a hâte d'arriver, le pépère. Plus que 1400
miles...
nouvelle du 10 mai 2005
La journée d'hier a été très mouvementé, commençant à 2h du matin avec la drisse
de spi qui casse, exactement comme à 3 jours de l'arrivée en Martinique. Cette
fois, pas de casse, on a pu le remonter à bord sans le déchirer, heureusement.
Par contre, il a fallu, une fois le jour levé, que Matthieu aille en tête de
mât, dans cette mer hachée, se faire secouer comme un sac à patates pour
repasser la drisse cassée. Puis, relancer le spi qui s'était tout emmélé nous a
encore pris un bon bout de temps, et nous voilà complètement cassés, mais
relancés à pleine vitesse. Plus que 1700 miles à faire !
nouvelle du 9 mai 2005
Une semaine de navigation, les Galapagos sont déjà à plus de 1700km. Après 2
jours de météo incertaine, sans trop de vent, (mais ou nous avons péché un gros
thon qui nous a duré 6 jours), le vent s'est établi à 20/25 noeuds, et une mer
très hachée, très inconfortable, s'est levé. Le bateau filait très vite (8
noeuds de moyenne), mais l'allure était épuisante. Après 4 jours de ce
traitement "machine à laver", nous étions mal en point. Soizic, en plus,
souffrait d'un gros rhume, et Matthieu de migraines persistantes. Mais il a
suffit, vendredi, d'une journée ou la mer s'est un peu calmé, pour que tout
rentre dans l'ordre, et qu'on retrouve le moral, qui ne nous a pas quitté
depuis. Nous continuons à foncer, mais l'inconfort du bateau rend très difficile
toute autre activité que manger/lire/dormir. Plus que 1800 miles.
nouvelle du 29 avril 2005
Et
bien nous y voilà, quasiment prêts pour le grand saut
de 3000 miles (6000km) vers l'Ouest, le Pacifique, les Marquises...
Nous devrions partir cette fin de semaine. Nous essaierons de mettre
la nouvelle du jour à jour pendant la traversée, mais
les souçis de connection radio, et l'emploi du temps chargé
de notre webmaster risquent de vous laisser plusieurs jours sans
nouvelle, ne vous en inquiétez pas ! En attendant, la page
Galapagos
est à jour, avec plein de photos, et un film que nous avons
dû faire en basse qualité, la faute aux cafés
internet locaux, rapides comme des tortues...
nouvelle du 27 avril 2005
Belle decouverte d'Isabela, ou les journées sont bien chargées. Nous avons
randonné à cheval jusqu'au sommet de l'un des 5 volcans de l'ile, a 1500m
d'altitude, pour decouvrir un paysage magnifique, deuxieme plus vaste cratere du
monde ! Nouveaux animaux croisés ici, les pingouins, adorables avec leur petit
costard, si maladroit hors de l'eau, et de vrais bolides une fois immerges...
Une belle scéance de copulation de tortues, 300 ans et 400 kg de barbaque qui
s'entrechoque au ralenti pendant 2 heures...l'extase.
nouvelle du 22 avril 2005
Nous avons embarqué le 19 un equipage d'amis etonnament heteroclite : un
quebecois et sa femme Galapagosienne, un americano-mexicain et sa copine
Peruvienne, mais elevee en Norvege !! On s'y perdait un peu quand aux langues...
Nous sommes alles ensemble a Floreana, île qui nous etait normalement interdite,
mais ou nous avons pu "visiter" un vieux tonneau ou les baleiniers des siecles
passes laissaient leur courrier dans l'espoir qu'un autre bateau de passage le
ramene. La tradition se perpetue, et nous sommes chacun repartis avec notre lot
de lettres. Nous avons ensuite eu la chance de croiser un banc de gros dauphins,
avec lesquels nous avons pu nager, moment inoubliable... Nous voici
maintenant a Isabella, autre île, d'ou vient Nancy, la locale du bord, qui se
promet de nous en faire le tour.
nouvelle du 18 avril 2005
Nous quittons San Cristobal demain, pour l'île de Floreana. Notre séjour ici
aura été parfait. Les animaux que l'on croise lors de nos ballades à vélo sont
vraiment surprenants, pas effrayés par nous. Et respirer à 10cm d'un iguane
marin, c'est quelquechose ! Nous avons sympathisé avec des gens de la fondation
qui nous ont aidé pour le cinéma, et nous en embarquons quelques uns pour les 2
autres îles que nous allons visiter...
nouvelle du 14 avril 2005
Certes, les otaries sont des animaux hyper attachant. Mais quand l'une d'elle
(sans doute un gros mâle de 200kg), en essayant de monter dans votre annexe, la
renverse, avec moteur et réservoir sous l'eau... et que vous vous en appercevez
1 heure plus tard... les bestioles deviennent plus énervantes... Bon, le moteur
a réussi à repartir après un long nettoyage patient, mais on comprend mieux
pourquoi les pécheurs du coin mettent du fil barbelé autour de leurs
bateaux...
nouvelle du 12 avril 2005
5 jours à San Cristobal, aux Galapagos, et c'est déjà bien rempli... La magie
est bien là. Les otaries qui dorment dans l'annexe, puis nagent autour de nous,
joueuses comme des chiens, les requins marteaux, (qui ne dorment pas dans
l'annexe, eux !), les raies, les tortues (vertes de mer, et géantes de terre),
les requins galapagos, les iguanes de terre, monstrueux dinosaures, les fous à
pattes bleus, les frégates et leur sac rouge sang gonflé sous le bec pour
attirer les femelles... Nous avons organisé un festival de ciné sur la plage, 3
jours durant, gros succès, ils veulent maintenant nous interviewer à la radio
locale !! On se régale ici, après une longue escale trop tranquille au
Panama...
nouvelle du 8 avril 2005
Nous y voila. Apres 7 jours de navigation, nous sommes aux Galapagos. A peine en
vue de San Cristobal, notre premiere escale, nous avions deja croise une
tortue, une raie sauteuse, et une otarie. Les otaries sont dáilleurs
omnipresentes ici, comme... les pigeons a Paris. Nous sommes bien creves, mais
deja entrain ´d'organiser un festival de cine (3 films par soir pendant 3
jours)... enfin on se repose quoi...
nouvelle du 7 avril 2005
Ca y est, nous sommes de retour dans l'hémisphère Sud. C'est notre troisième
franchissement de l'équateur, puisque nous l'avons traversé en août dernier,
lors de notre première tentative de rallier les Galapagos. Galapagos qui cette
fois, ne sont plus qu'à 50 miles. La nuit a été très belle, à la voile, mais le
vent vient de tomber, et les derniers miles risquent de se faire au moteur.
nouvelle du 4 avril 2005
A l'instant même, un banc de dauphins fous nous tournent autour, à coup de
loopings aériens, incroyable, et cette fois, pas un poisson d'Avril. Nous sommes
à 370 milles des Galapagos, le vent est désormais plus favorable, et nous
faisons pas mal de voile, enfin. C'est un bonheur de retrouver notre coque de
bois sur l'eau. Nous devrions arriver à San Cristobal, aux Galapagos, dans 3
jours...
nouvelle du 2 avril 2005
Bon, bon, vous y avez vraiment cru à notre nouvelle d'hier ? Parce que ce
n'était qu'un gros dauphin d'Avril !!!!! Hildi continue à avancer surtout au
moteur car le vent nous fait défaut... Mais nous avons un bon moteur tout neuf
maintenant alors tout va bien, nous sommes contents d'être en mer, et nous
avançons vers la Galapagos. Nous sommes attendus à l'île de San Cristobal pour y
projeter quelques films, des bénévoles là-bas veulent même organiser un petit
festival du cinéma !
nouvelle du 1er avril 2005
Cette fois, c'est la bonne. Déjà 170 miles de faits les premières 24 heures. Une
bonne partie de la journée d'hier, et de la nuit s'est faite sous spi, à 7
noeuds, parfait. Mais maintenant, c'est le calme plat. En plein milieu de la
nuit, gros bruit soudain. Soizic, de quart, sort, inquiète pour trouver, à
l'avant du bateau, sur le pont, un dauphin ! Sans doute malade et/ou emporté par
un saut trop énergique, la pauvre bête est venue atterrir sur le bateau, et y
gigote frénétiquement. Il nous a fallu un bon quart d'heure pour réussir à
remettre ces 200 kilos de muscles à l'eau, mais nous sommes sûrs qu'il ne
sautera plus comme ça au hasard désormais.
nouvelle du 31 mars 2005
Nous voila repartis, ce matin, à 8h. Les pièces détachées de la pompe sont
arrivées hier, aussitôt montées, et nous voilà sous spi, à 1 heure de ce qui fut
notre maison pendant 8 mois. Le vent est pour l'instant très faible... mais quel
plaisir de naviguer enfin. Contrairement à notre précèdent départ, qui se fit
sous une pluie torrentielle, nous sommes en ce moment térassés par un soleil de
plomb...
nouvelle du 26 mars 2005
Quand Panama vous tient, Panama ne vous lâche pas... 2 heures après être partis,
notre tête de pompe de dessalinisateur nous a lâché. A nouveau des bouts de
coquillages datant du nettoyage du bateau il y a quelques jours, qui attendaient
probablement leur heure dans une boucle d'un tuyau. Le dessalinisateur ne
pouvant rester plus de 5 jours sans tourner, il nous a fallu faire demi tour, la
mort dans l'âme... Vu que cette pompe nous a lâché 3 fois en 2 semaines, nous la
connaissons par coeur, ainsi que la façon de commander des pièces détachées, qui
devrait donc être ici mardi ou mercredi... On se retrouve désoeuvrés à Panama,
tout est prêt, y a plus ka...
nouvelle du 23 mars 2005
Le bateau se remplit, lentement, mais sûrement, des denrées essentielles pour
survivre en mer (chocolat, nesquik, madeleines, boeuf bourguignon...). Les
journées sont bien bien remplies. Matthieu a ajusté ce matin l'écartement des
culbuteurs des valves du moteur (oui, il y a 2 ans, il ne savait même pas ce que
c'était !), dernière étape pour préparer le moteur à la grande aventure, Soizic a
rempli chaque cm3 des équipets de tout ce qui traînait partout... Demain, le
plein de fruits et légumes et les derniers préparatifs, et un départ sans doute
vendredi pour les Galapagos, enfin...
nouvelle du 20 mars 2005
MISE
A JOUR DU SITE !!
Ca
sent le départ, on met le site à jour ! 2 nouvelles
escales, Panama2, et La Famille à Panama. De belle photos
du Carnaval, un film de famille, et toujours des photos de travaux,
comme s'il en pleuvait. Bonne lecture !
nouvelle du 18 mars 2005
Après 3 semaines d'attente, nous avons miraculeusement
reçu nos 2 cartes bleues et une pièce pour le moteur....
Evidemment, nous ne les avons pas réceptionnées à
la bonne adresse, mais à une autre marina située à
5 Kms de là où nous sommes ancrés. En allant
chercher le paquet, Soizic, excitée comme une puce, a perdu
son passeport... Donc, il a fallu faire une déclaration de
perte auprès de la police panaméénne, ce qui
a durée toute une matinée (car ils doivent se renseigner
sur l'origine du passeport auprès d'Interpole !). Et aujourd'hui,
enfin, l'Ambassade de France nous a délivré un passeport
d'urgence valable 1 an.
Nous avons sorti le bateau de l'eau le week end dernier, afin de
remplacer la pièce du moteur que nous avions reçue;
et désormais tout fonctionne parfaitement sans bruit suspect...
La coque est propre et prête à avaler du mile !
Encore, quelques problèmes de dernières minutes :
la pompe toute neuve de notre dessalinisateur s'est cassée
ce matin... Matthieu l'a déjà démonté
3 fois, pour en changer les pièces cassées, mais une
fuite persiste...
Bref, le départ se prépare activement
nouvelle du 9 mars 2005
Grosse
journée aujourd'hui. Nous venons de finir de remplacer les haubans...
19 cables, 290 sertissages, des allers retours incessants en haut
du mât, des ampoules partout, des coups de soleil dans le cou, mais
ça y est, c'est terminé. 1 heure de repos, et nous partons installer
notre barda pour le cinéma de ce soir, 1 million dollar Baby, une
scéance qui promet d'être plus que complète... Au rayon des mauvaises
nouvelles, nos cartes bleues, égarées par les postes américaines.
Comme quoi on est méchant de se plaindre de nos bons vieux P et
T.
nouvelle du 5 mars 2005
Haleluia, enfin de la progression : nous venons de recevoir aujourd'hui notre
nouvelle pompe de dessalinisateur, et le restant des cables, a la bonne taille
cette fois-ci. Nous avons du quitter le bateau en urgence, car les officiels
faisaient le tour du mouillage pour verifier les permis de croisiere, et il se
trouve qu'officiellement, Hildi a quitte le pays en juillet dernier, sans etre
revenu... Donc on ne tentera pas de leur expliquer ca, et on prend la fuite a
terre, en attendant qu'ils veuillent bien repartir...
nouvelle du 2 mars 2005
Encore des ennuis : hier, alors que Matthieu allait en ville pour finir une
réparation de pompe de dessalinisateur qui fuit, le tourneur y va un peu fort de
la presse hydraulique, et casse complètement la pompe... et nous revoilà à
courir après une pompe de cette marque italienne, que l'on trouve
miraculeusement aux US, et qui est déjà en route pour ici... La course avant le
départ a déjà commencé.
nouvelle du 26 février 2005
Nous sommes en plein changements des haubans. après notre mésaventure de la
commande de 150m de cable trop petit, ce cable est de retour aux US, et du
nouveau est en route pour chez nous. Entretemps, nous utilisons les anciens
cables de bateaux qui viennent d'en poser de nouveaux, et nous en faisons, avec,
de beaux tout neufs pour nous en ressertissant les extrémités. C'est beaucoup de
travail (22 cables à changer, 180m) avec des outils démesurés (pince de
sertissage genre 1m de long, 10kg !), mais on s'en sort avec la satisfaction
d'un renouvellement qui avance, et à un prix défiant toute concurrence.
Notre nouveau génois est arrivé, à la parfaite taille, super, enfin quelque
chose qui se passe bien... le départ s'approche.
nouvelle du 21 février 2005
La scoumoune nous a rejoint. Alors que nous étions tout guillerets de recevoir
nos 150m de cables des US pour changer les haubans de notre voilier (ce qui
tient le mât), nous avons eu la désagréable surprise de recevoir des cables
1,3mm trop fins... donc inutilisables si on veut être sérieux. Or, ces haubans
doivent être changés !! Nous voilà donc à la course au cable, mendiant de
bateau en bateau pour récupérer leurs vieux haubans, empruntant des outils à
droite à gauche... enfin beaucoup de soucis pour quelquechose qui devait être
vite réglé. Espèrons que notre génois, qui arrive dans quelques jours de Honk
Kong ne sera pas 10cm trop grand !
nouvelle du 16 février 2005
Ce fut une merveilleuse St Valentin. La pompe électrique de nos toilettes
s'étant mise à refuser de les vider de leur eau, il a fallu que Matthieu passe
sa journée à démonter la bête, un vrai bonheur, inutile de décrire... Tout cela
pour découvrir après avoir démonter/remonter 3 fois la pompe, qu'un... poisson
s'était glissé dans le tuyau d'aspiration. Il n'était pas dans un bel état le
pauvre... une superbe St Valentin !
nouvelle du 14 février 2005
Désolé de notre long silence, mais Panama vient de vivre 4 jours de carnaval, et
la vie normale s'est arrétée. rues envahies de gamins (et adultes) se jetant des
tonnes de confettis, parades, feux d'artifice, fiesta dans la rue, concerts,
musique à fond, brochette tous les 25 mètres... on s'est bien laissé emporté par
l'ambiance inimitable du continent Sud Américain quand il s'agit de Carnaval. On
s'est même offert une nuit d'hotel près de la fiesta,pour pouvoir se décrasser
des confettis avant de rentrer au bateau, une grosse fête !
nouvelle du 1er février 2005
Nous continuons nos activités rémunératrices. Hier, Matthieu a organisé, dans un
business center, une formation informatique sur les logiciels de navigation,
avec des ventes à la clé... Les équipages des différents bateaux ont beaucoup
apprécié. Ce mercredi, nous organisons une soirée cinéma spéciale enfants,
avec après-midi jeux (de plateaux et vidéo) puis projection d'un film pour
enfants : "A serie of unfortunate events" (sortie le 17 décembre 2004 aux US).
Et quand nous avons du temps, nous continuons bien sûr à préparer notre
départ, toujours prévu pour mi-mars.
nouvelle du 26 janvier 2005
Le voyage, ce sont aussi les problèmes administratifs. Nous avons la désagréable
surprise d'apprendre que notre banque (Egg) met la clé sous la porte. Il est déjà
difficile de gérer ça de la France, mais alors de Panama, c'est l'enfer. Les
comptes clôturent au 31 janvier, et bien sûr, c'est en ce moment que nous devons
faire des virements à Honk Kong et aux US pour acheter une voile, des haubans,
des panneaux solaires... la joie. Ajoutez notre amplificateur qui a grillé lors
de la dernière projection ciné, qui devait être réparé ce mercredi, mais ne
l'est pas, bien sûr. Il nous faut trouver des solutions de secours alternatives
pour tout cela ! Vive le voyage
nouvelle du 19 janvier 2005
L'activité "rémunérée" étant assez calme en ce moment, nous travaillons sur le
bateau et en particulier sur le changement d'emplacement des batteries...
Situées trop à l'arrière du bateau, la ligne de flottaison n'était pas
respectée, et de plus, les batteries prenaient de l'eau salée... Maintenant,
elles sont au milieu du bateau à l'intérieur. Gros boulot de re-câblage, et il a
fallut vider toutes les cales pour faire passer les fils... Mais c'est chose
faite. Et demain, 2ème projection d'un film dans le bar de la Playita, notre
nouveau mouillage, ce sera Troie (avec Brad Pitt).
nouvelle du 17 janvier 2005
Nous
nous plaisons bien à notre nouveau mouillage. On peut enfin
retrouver le bonheur d'un bain du matin... Bon, pour débarquer
en annexe sur le gros quai de rochers, c'est un peu acrobatique,
et on retrouve l'annexe perchée à 20 m de l'eau à
marée basse, mais on s'y fait. Amélie Poulain n'a
pas eu le succès que nous espèrions (20 personnes).
Les sous titres français, le nouvel emplacement...
nouvelle du 12 janvier 2005 Nous venons de passer un week end à Taboga, une île non loin de Panama, en
compagnie d'un bateau de Danois bien fétards, qui nous avaient déjà entraînées
dans les bas fonds pour le Nouvel An. Nous avons changé désormais définitivement
de mouillage, abandonnant le cher Balboa Yacht club, pour le mouillage plus
populaire de La Playita. Ce soir, première projection du film dans ce nouveau
lieu, nous tentons amélie Poulain, sous titres en Anglais... à voir.
nouvelle du 8 janvier 2005 C'est la grande aventure aujourd'hui, nous déplaçons le bateau d'1 mile vers le
Sud, pour changer de mouillage. On en a marre de payer pour une bouée, et rien
autour. Donc on déplace le cinéma. Notre prochain film sera Amélie Poulain, en
français, avec sous titre anglais, ça leur fera les pieds ! Le travail reprend
aussi, et Matthieu court de bateau en bateau pour achever les ordinateurs.
Quelques amènagements sur le site, en particulier vers le journal de bord. Merci
Toto ! En ce moment, certains mails disparaissent. Donc, si vous avez le
sentiment que nous n'avons pas répondu, renvoyez-les.
nouvelle du 3 janvier 2005
Le
site est resté silencieux tout le temps que la famille de Matthieu à passé
avec nous, de Noël au jour de l'An, tant nous étions accaparés à s'occuper de ce
petit monde. Nous sommes partis aux Perlas, un archipel du Sud de Panama, ou
nous nous sommes régalés. Plongées, îles désertes, dauphin et tortue morts sur
la plage... tout un programme. De retour le 30 à Panama, c'est avec un équipage
de Danois surrexités que nous avons féter la nouvelle année, avant de mettre
difficilement Agnès, Sergio, Mario et Milo dans un avion à 4 heures du matin le
premier janvier, plein de bulles dans la tête...
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