Florent
et Aurélia
Nous
les avons rencontrés à notre retour d'Equateur, mi
août, ils partaientt le lendemain se ballader pour quelques
semaines dans les alentours. Persuadés de ne pas les revoirs,
nous étions évidemment encore là quand ils
sont revenus.
Moniteurs
de ski l’hiver, pour riches étrangers en manque de
sensations fortes, ils vivent le reste de l’année
sur leur voilier. Florent est un champion de snowboard vieillissant,
mais qui a encore de beaux restes, et qui fait désormais
des photos de caleçons pour Rossignol. Aurélia, quand
à elle, est une ex-championne de Ski Nautique, trop fatigué
désormais et qui se reconverti dans le massage.
Enfin des gens de notre âge, ça change des retraités
habituels que l’on rencontre. Nos plans d’avenir sont
assez similaires, et il y a de fortes chances que vous les retrouviez
sur notre site.
Pour en savoir plus sur leur histoire : www.aloha7.org
Reina
et Jean-Claude
Lorsque nous avons rencontré Jean-Claude, à Panama,
il revenait de sa 3ème tentative de rallier les Galapagos.
Totalement déprimé, il ne savait plus trop ou il en
était. Problèmes mécaniques, météo
défavorable, moral en berne, ce solitaire malgré lui
pensait rentrer aux Antilles revendre son bateau. Le temps que nous
fassions notre aller retour en Equateur, il avait essayé
de partir 2 autres fois, 2 échecs supplémentaires
! Mais entre temps, il avait rencontré Reina, Colombienne
qui travaille au Panama et sa vie a pris un nouveau détour.
A 65 ans, il redevient amoureux comme un gamin. Du coup, en quelques
semaines, il déserte son bateau, et transfert ses brosses
à dents chez Reina. Rajeuni de 20 ans, Jean-Claude retrouve
le sourire. Ces 2 gamins se sont mêmes offerts une lune de
miel en France pour Noël… Alors, les retrouverons-nous
en Polynésie, ou Jean-Claude va t’il s’acheter
une petite maison à Panama ?...
Carmen
et Alain
Alain a navigué 12 ans sur Dérobade, qu’il a
construit près de Lille, sur les bords d’un canal.
Longue ballade qui l’a porté vers la Polynésie
et la Patagonie, qu’il a adoré. Compliqué dans
sa tête, constamment à se poser des questions, il est
du genre à rebrousser chemin vers Tahïti, à 900
milles de là, lorsqu’il était en vue des Gambiers
« parce qu’il était fatigué » !
En chemin, il a rencontré Carmen, sacré bout de bonne
femme Colombienne, qui partage désormais ses galères.
Il l’a finalement rejointe en Colombie avec son bateau, retraversant
le canal. Grosses bises à tous les deux.
Ali, Gertie et Petruva
Partis d’Allemagne en 1972 pour rejoindre l’Inde, il
n’arrive qu’en 1992 au Canal de Suez, en pleine guerre
du Golfe. Un poil rebutés, ils décident de rejoindre
l’Inde par le Pacifique. 10 ans après, ils sont encore
au Panama, ou ils ont passés 6 ans. Véritables phénomènes,
cette famille déborde d’énergie. Gertie court
un matin sur 2 ses 10km, les autres matins, c’est Yoga sur
le pont du bateau. Elle a accouché de 2 de ses 3 enfants
à bord. A la question « pas trop dur ? », elle
répond que non, pour le deuxième, le grand frère
de 9 ans était là pour aider! Elle n’a jamais
vu le visage d’Ali sans barbe, barbe qui lui a d’ailleurs
valu un rôle dans « La vie de Brian », des Monthy
Pyton.. Une vraie famille comme on les aime, éxubérante
et bien à part, c’est un bonheur de les connaître.
Klass
et Helke
Nous les avons sortis de leur magnifique bateau (dont ils ont fait
les plans) à Colon, pour nous aider à traverser le
canal. Hollandais en route pour l’Australie, ils y émigrent
pour créer un chantier naval. Très fêtards,
bien que Klass soit au lit à 9 heures, nous espérons
les revoir là-bas. En tout cas, grâce à leur
présence, cette traversée du canal est devenue un
véritable épisode de « la croisière s’amuse
».
Benjamin
Benjamin est charpentier de marine/surfeur/véliplanchiste.
Il a donc tout naturellement construit un petit voilier en acier,
qu’il a bourré de planches et de voiles, pour faire
le tour du monde des bons spots de glisse. Nous l’avons rencontré
à Colon, sur Toten, sont petit bateau jaune. Alors que nous
avions sorti le bateau de l’eau, il est venu nous donner un
coup de main de pro pour réparer un bout de liston qui avait
éclaté au Mexique. La vie est tranquille pour lui,
jamais de souci. Embété par son hélice qui
lui semblait trop petite, on a fait le tour de Panama City à
la recherche d’une solution. Nous devions partir de Panama
avant lui, nous en partirons 6 mois après, en espérant
le retrouver vers Tahïti, ou il devait se joindre à
un chantier de construction d’un hôtel.
Pierre
Pierre et Dominique ont bouclé leur tour du monde en 2 ans,
au départ de la Nouvelle Calédonie. Amoureux de leur
île, ils voulaient tout de même naviguer plus longtemps,
mais il leur a fallu rentrer plus tôt que prévu. Rencontrés
à Colon, Pierre à été d’excellents
conseil pour de nombreux détails de réparations sur
le bateau. C’est son boulot en Nouvelle-Calédonie.
Gageons que nous arriverons chez eux avec quelques soucis à
leur soumettre.
Maximo
est Italien. Capitaine de son petit bateau rouge, nous l’avons
rencontré en pleine Océan, en allant assister Casilla,
un bateau qui avait cassé son safran. Max s’est aussi
dérouté pour aller l’aider. En pleine nuit,
dans les vagues, il est venu chercher Matthieu sur Hildi, en fonçant
dans les vagues, comme un Italien dans les ruelles de Naples. Bien
que constructeur de bateaux, le safran qu’il avait imaginé
n’a pas tenu plus d’une heure ! Bravo la conception
italienne ! Arrivés en Martinique, nous avons souvent revus
ce type très attachant, et qui nous a mis en contact avec
l’association « Voiles
sans Frontières », pour qui nous allons convoyer
des médicaments à Haïti.
Ubaldo
est le second des 3 capitaines qui se sont déroutés
vers Casilla. Vénézuélien, entre lui et Maximo,
les conversations radio ne manquaient pas d’accents. Lors
de notre premier échange radio, ils nous racontait comment
« Zé vou oune baleine, zé té zoure, incrédible,
qui a nazé pendant oune heure autour dou bateau, zé
té zoure, zé zamais vou ça ! ». Ubaldo
est skipper professionnel en Martinique, et écume les Antilles
toute l’année, vivant dans son bateau mouillé
au Marin. Toujours prêt à rire, on a passé de
bonnes soirées avec lui.
Raymond
et Ghislaine sont les parents de Nathalie, une amie à nous.
Ils nous avaient reçus il y a 6 ans en Martinique, ou ils
ont pris une retraite bien méritée après de
trop longues années dans le froid parisien. Ils nous ont,
encore une fois cette année, reçus comme leurs enfants.
Rois de l’accueil, Présidents de l’association
familiale de St Pierre, éleveurs de moutons au fond du jardin
(dont 7 se sont fait tuer par un chien le 31 décembre !),
cuisiniers hors pairs, et grands guillotineurs de noix de coco.
Ils nous ont permis de partager de vrais moments authentiquement
martiniquais et familiaux. Merci encore pour tout !
Ronny
et Shalan ont une maman Martiniquaise, et un papa Indien. Ce sont
deux faux jumeaux bourrés d’énergie, qui servent
au restaurant de leurs parents. Ils n’avaient jamais mis les
pieds sur un voilier, et sont venus en ballade avec nous. Puis ils
se sont épuisés à jouer des heures en nageant
autour du bateau au mouillage. Deux chouettes petites boules d’énergie
Toute
la famille de Nathalie au grand complet. Pour une fois que tous
ces enfants (Evelyne, Nathalie, Romuald) et petits enfants (Mathis,
Swan, Josua, enzo, et James, encore dans le ventre de Nathalie)
sont réunis, Ghislaine à le sourire. Tous sont venus
naviguer sur le bateau, et tous en sont ressortis ravis, pour notre
plus grand plaisir.
Matthew est un Indien Caraïbes rencontré en Dominique.
Il partait pécher, et à voulu s’arrêter
discuter avec nous. Amusé de porter le même nom que
Matthieu, il nous a taillé un petit singe dans une noix de
coco. Il veut absolument que nous lui ramenions une française
blanche pour ses vieux jours. A bientôt Matthew, et merci
!
Lion
est un authentique Rasta. La première vision que nous avons
eu de lui, fut celle d’un immense Black tout nu dans la rivière,
en train de marcher en se penchant sous chaque rocher. Petits blancs
romantiques, nous nous sommes dits « Regarde, un authentique
Indien qui doit chasser le poisson avec son bâton, incroyable,
un vrai Homme des Bois ! » . Mais non, Lion (c’est son
nom Rasta) avait juste perdu sa machette dans la rivière
la nuit précédente, en revenant d’avoir cueilli
de la Gandja dans la montagne. Et il a retrouvé sa machette
devant nous. Il s’est mis à pousser des hurlements
que nous ne savions pas être de joie, en se ruant sur nous,
brandissant sa machette. On a eu peur un instant pour notre vie.
Mais non, il était juste ravi. Il nous a emmené chez
lui (un cabanon très rustique) ou il vit avec ses «
frères », se nourrissant de baies, de fruits cueillis
ici et là, d’un peu de Gandja, et de beaucoup de simplicité.
Une super rencontre bien dépaysante.
Antonio
et Marco, deux espagnols rencontrés au mouillage à
Fogo. Fan du fameux alpiniste Gulich, c’est le nom de leur
bateau. Ils se sont jurés d’escalader les plus haut
sommets des pays qu’ils visitent. Nous avons fait l’ascension
du volcan avec eux. Ils sont partis pour 1 an sur leur petit bateau
rouge. Un bon vieux look de routard, la soute pleine de haschich,
leurs cheveux rendaient les capverdiens perplexes. Nous nous sommes
suivis et balladés sur Brava, d’ou ils sont partis
un peu avant nous vers la Barbade. Peut être nos routes se
croiseront elles à Cuba.
Peter
est Tchèque, il a 60 ans, et fait le tour du monde sur un
bateau de 6m50 ! Un type très sympa, dans la lune, décalé,
qui va ou le vent et les rencontres le mènent. Son bateau
s’appelle « one&all », one, c’est lui,
all, c’est tous ceux qu’il rencontre. On ne pensait
pas qu’il vaincrait le volcan, mais il a tenu le coup jusqu’au
sommet. Le lendemain, après une grosse cuite au vin local,
une chute nocturne dans un buisson épineux, il ne faisait
pas le fier, et nous a un peu laissé descendre sans lui.
Nous nous sommes suivis jusqu’à Brava, d’ou il
partait vers la Barbade… ou la Martinique, ou… il ne
savait pas encore très bien
Kevin
et Djeme, 2 jeunes de Furna, qui nous ont pris d’amitié.
Ils nous ont emmené dans leur bon coin pour pécher,
et la chasse au harpon fut miraculeuse. Les jeunes du coin n’ont
pas grand chose à faire, et son ravis de faire connaissance
si vous allez vers eux. Ils nous ont emmenés à Villa
Nova cintra, la « capitale » de l’île, et
aidé pour faire le plein d’eau (plus de 400 litres
!). Ils ne voulaient plus qu’on partent. Toutes les soirées
furent passés avec eux, très sympathiques.
Luis,
le pècheur, et Judite, sa femme. On ne peut pas imaginer
plus accueillants. A peine avions nous posé le pied à
terre à Faja d’Agua, qu’il nous invitait chez
lui. Il voulait nous rendre l’invitation que nous avions donné
à sa fille qui se baignait autour du bateau, de venir grignoter
à bord. Du coup, il s’est royalement occupé
de nous, nous recevant le premier soir, nous présentant les
gens du village, qui du coup, nous invitaient aussi… Luis
venait de se faire arracher 5 dents, et était triste de ne
pouvoir boire avec nous. Le pauvre crachait le sang, et les médicaments
que nous avions sur le bateau lui furent d’un grand secours.
Il a organisé un repas de fête la veille de notre départ,
avec les « notables » du village. Judite nous a offert
6 œufs fraîchement pondus avant le départ, et
Luis nous a confectionné une ligne de pêche de professionnel,
qui devait pouvoir ramener n’importe quoi. Conclusion, le
premier gros poisson qu’elle a accroché l’a emportée
!! En tout cas Luis, merci de ton accueil.
A Faja d’Agua, d’autres rencontres dont nous n’avons
malheureusement pas de photos :
- Brigitte, une française marié à José,
Cap verdien, qui s’est installée au Cap Vert depuis
13 ans, et à Faja depuis 3 ans, en souhaitant y créer
une pension. Ils ont racheté la plus belle maison du village,
encore en travaux, et la terminent pour en faire une pension très
belle, dans un lieu paradisiaque. Brigitte est ravie de recevoir
les navigateurs de passage, car elle se sent souvent seule. Son
accueil fut très sympathique, et elle nous passa la bonne
recette du Noix de coco/caramel, tout en nous préparant,
pour notre traversée, un panel d’herbes aromatiques
de son jardin… si vous passez par là, sa pension et
sa cuisine vous feront certainement du bien.
- Boboy, et ce qu’on appelle à Brava, un immigrant.
Brava étant une escale des baleiniers américains,
il est parti avec ses parents il y a une cinquantaine d’années,
s’installer aux Etats unis. Ils sont très nombreux
dans son cas, et reviennent régulièrement sur l’île,
profiter des magnifiques maisons qu’ils y font construire.
Ici, se sont des rois, qui reviennent toujours les mains pleines,
et font vivre leur famille à distance. Boboy nous a invité
pour un pantagruélique petit déjeuner chez lui, très
fier de sa maison. Il ne voulait pas que l’on parte sans avoir
goûter son « backyard’s grog » alcool qu’il
fabrique en distillant sa canne à sucre.
Ernesto
(Tito) tient une pension à Cha da Caldera, le village qui
se trouve dans l’ancien cratère du volcan de Fogo (ancien
cratère ou se trouve désormais le nouveau cratère,
1200m plus haut). Nous avons débarqué là tard,
avec nos 2 espagnols et Peter, noirs de la poussière du volcan,
surexcités, et l’accueil fut extraordinaire. Il pousse
dans ce cratère un vin unique au monde, dont Tito nous a
gracieusement poussé à écluser 4 bouteilles
le soir même, pour nous en offrir encore d’autres le
lendemain ! sa fille Carmen, qui parle bien français, nous
permettait d’échanger facilement avec toute la famille.
Tito était tout sourire, semblant abasourdi de ces énergumènes
qui venait de lui tomber dessus. Carmen s’interrogeait sur
les cheveux d’Antonio… Une adresse à retenir
si vous passez par là (Casa Tito), on vous recevra la main
sur le cœur.
Bienvenue
mademoiselle Paloma ... et un coup de pied
aux fesses aux parents, pour qu’ils emmènent
rapidement leurs rejetons à bord d’Hildi, se
faire des couleurs au soleil ;+) |
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Il
y a des rencontres que l’on aimerait pouvoir faire,
mais la distance est trop grande. Nous souhaitons donc la
bienvenue à Rebecca et à
Rose, 2 petites filles nées à
un jour d’intervalle de deux couples de très
bons amis à nous. Plein de bonheur à ces deux
petites, qui seront bien plus grandes quand nous les verrons,
et un coup de pied aux fesses aux parents, pour qu’ils
emmènent rapidement leurs rejetons à bord
d’Hildi, se faire des couleurs au soleil …
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84
: Maryvonne et Bernard Blandin. Leur histoire est assez
tristounette. Partis pour un tour du monde, il sont bloqués
à Lisbonne pour une sombre histoire de factures abusives.
Pour en savoir plus sur leurs soucis, cliquez
ici.
En cas de conseil ou de bons contacts, n’hésitez
pas à leur écrire
[attention, que du texte, pas de photos dans ce mail].
Mise
à jour 10 octobre : Le bateau a été
saisi avec possibilité d'être
libéré sous caution. cette caution ayant été
versée, le bateau devrait
prochaînement pouvoir reprendre la mer.
|
Joào
est pécheur d’anguilles sur le douro, le fleuve
qui baigne Porto. On lui avait juste demandé s’il
pouvait nous faire traverser le fleuve, ils nous a emmenné
en ballade sur celui ci pendant 1h. Tout cela, juste pour
le plaisir de faire plaisir. Ils sont comme ça les
Portugais ! |
|
|
"La
première fois que nous sommes allé à
la crêperie "La Misaine" à St Marine,
cet hiver, les propriétaires avaient changé.
Seule la solide crêpière Anne-Marie (à
gauche de la photo) était restée fidèle
au poste, et nous a passé un gros savon pour notre
retard de 40 minutes. Les patrons, Jo et Eric, sont venus
s'excuser, et il n'en fallu pas moins (enfin 4 ou 5 autres
repas chez eux quand même !) pour s'en faire des amis.
N'oubliez pas qu'on vous attends aux Antilles !
Enfin si vous passez par St MArine, surtout, allez leur
dire bonjour pour nous, et surtout, dégustez une
petite crêpe, elles sont délicieuses."
|
Merci
"Merci toto, notre webmestre dévoué,
Merci Gilles pour ton sponsoring discret, Merci Diane, pour nos
peaux resplendissantes, Ksenija pour ta grande aide, Mamans, pour
vos conserves, Papas pour vos équipements, les sœurs
pour les secours, Docteur Metayer, et Pharmacien Gilles Burbot,
pour prendre soin de notre santé, les Padzamis, pour votre
si chouette présence, Guy, pour tes solides soudures et ton
inox qui rouille."
Michel
: Michel Rezé, marin bourru au grand cœur, a confirmé
notre goût des vieux bateaux, en navigant 15 jours en sa compagnie
sur le « Vieux Crabe », thonier en bois d’une
autre époque.
le
chantiers
|
Michel
: Patron du chantier naval du Corniguel à Quimper,
il ne vous fera pas beaucoup de sourires, ne sera jamais d’accord
avec vous et critiquera tous vos choix, mais son chantier
fut un parfait hôpital pour notre voilier à la
recherche d’une patiente infirmière. Merci de
ton de aide ! |
Philippe
: Dit papi la pinoche, quand il n’était pas en
train de fixer nos ferrures de safran, il se tailladait la
cheville à coup de meuleuse… pour passer le temps
! |
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Marc
: Un jour ses cheveux longs disparaîtront dans une
machine outil, mais cela ne lui enlèvera jamais son
coup de rabot magique !
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Erwann
et Maxime :
La plupart de temps, sur les bourses aux équipiers, vous
tombez sur des vieux navigateurs raleurs, des alcooliques gîtards,
des endormis du quart, enfin que des catastrophes !
Je dois donc m’estimer heureux d’être tombé
sur ces deux guignols pour m’aider à remonter le bateau
de Lisbonne à Brest. Cela dit, entre un qui choisit le moment
de l’envoi de la trinquette, par force 8, des creux de 15
mètres pour déchirer l’entre jambe de son pantalon
et appelle sa mère pour réparer et l’autre qui
par fierté, préfère casser la bôme d’artimon
plutôt que de prendre un ris, ces deux là sont-ils
vraiment une chance ?
Les
rencontres, c’est aussi des livres.
Il y en a tant qui construisent un rêve qu’il est impossible
de tous les citer. Cependant, les deux qui furent fondateurs pour
nous : La longue route de Moitessier
et la Vlimeuse.
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