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nouvelle du 24 décembre 2004
Joyeux Noël à tous. Nous aurons la chance de le passer en famille, la soeur de
Matthieu étant venu du Mexique avec mari et enfants passer Noël avec nous. Nous
voici donc en route vers les Perlas pour fêter cela. Le passage express au Costa
rica s'était bien passé, nous avons pu revenir le jour même, en rentrant par un
poste frontière perdu dans la cambrousse... Bonnes fêtes à tous.
nouvelle du 17 décembre 2004
Ce mercredi, nous avons tenté la projection de" Bowling for Colombine", de
Michael Moore, au Sailing Theater. Dans un mouillage rempli à 90% d'américains,
on se disait que ça pourrait être intéressant. Eh bien sur les 100
américains du mouillage, au moins 3 sont venus !! On s'est du coup retrouvé à 20 ! Ils
sont irrécupérables, c'est incroyable ! Nous voila partant en Bus au Costa Rica,
afin de sortir du pays, pour renouveler notre visa (déjà 6 mois que nous sommes
là !) 6 heures de bus pour revenir aussitôt, le visa tamponné. Normalement, il
faut rester 3 jours hors du pays, mais nous éspèrons tomber sur un douanier
conciliant.
nouvelle
du 10 décembre 2004 Notre vie Panaméenne s'installe. Matthieu travaille beaucoup sur les bateaux de
passage, à réparer les ordinateurs, et soizic a lançé des classes de français
pour enfants et adultes. On ne chôme pas ! Le cinéma en plein air est lui aussi
devenu une habitude du mercrdi soir, et nous réunissons au moins 60 personnes à
chaque projection. C'est maintenant la saison sêche içi, et nous ne subissons
plus le déluge quotidien, ça repose. Par contre, la température en profite pour
monter vers les 32°C... toujours moins pire qu'en France...
nouvelle
du 24 novembre 2004
Bon, on sait, on devait partir Mardi... Tout était prêt d'ailleurs, plus qu'à
charger les bananes... Mais on vient de prendre la décision de rester à Panama
jusqu'en janvier/février. Matthieu s'est mis à travailler à la réparation des
ordinateurs des bateaux de passage, et il est occupé 10h par jour ! Pourquoi se
priver d'un aussi simple moyen de refaire la caisse de bord pour aller affronter
le Pacifique en pleine saison cyclonique. Le choix a été vite fait, et nous
resterons un peu plus içi, tout en faisant des semaines vers le Costa Rica, les
Perlas... La demande de nationalité Panaméenne n'est pas loin...
nouvelle
du 16 novembre 2004 Bon, ca va sans doute paraitre un peu repetitif mais tant pis ! Nous sommes
toujours dans les preparatifs de depart : achat des pieces de rechange de notre
nouveau compresseur de plongee (filtre a air, bougie etc...), test de son bon
fonctionnement, test du nouveau groupe electrogene etc... Et puis, Matthieu
travaille sur la mise a jour du site internet pour y ajouter les photos et films
de Panama, des San Blas etc... Bref, encore des choses a regler. Nous ne donnons
donc plus de date de depart meme si elle est proche !
nouvelle
du 11 novembre 2004
On sait qu'on le dit depuis longtemps, mais ca y est, ca sent le depart. On
regle nos derniers soucis, qui bien sur, surgissent quand ils sentent qu'on s'en
va, mais cela ne devrait plus trop durer. Quelques dernieres bouteilles d'huile,
courroies, roulement... et Hildi pourra reprendre la mer, enfin.
nouvelle
du 1er novembre 2004
Retour vers Panama City. Nous venons de passer 3jours à l'archipel des Perlas,
70km au Sud de Panama, pour se ressourcer un peu dans ce calme paradis, ça fait
du bien... On y a même retrouvé un voilier, de retour de 30 ans de ballades
autour du monde, qui nous a vendu son compresseur de plongée ! On est maintenant
complètement autonome, et super contents. Nos souçis se règlent un par un, et
on espère partir vers le 10 novembre.
nouvelle
du 28 octobre 2004 Aujourd'hui, Hildi va retrouver les joies de l'eau courant le long de sa quille.
En effet, nous sommes "forcés" de reprendre la mer pour 2 jours, afin de
rejoindre un bateau dans l'archipel des Perlas, qui a un compresseur de plongée
à vendre à un prix que nous espérons, dérisoire. Donc nous réglons en urgence
nos affaires en cours, et partons vers midi pour 40 milles de navigation...
enfin !
nouvelle
du 26 octobre 2004
Pour les connaisseurs, notre tube d'étambot, trop petit pour les vibrations que
le nouveau moteur fait subir à l'arbre, se faisait cogner par ce dernier. Donc,
énième démontage du dit arbre, et 6 heures de travail chez un artisan local pour
lui réduire le diamètre là ou ça faisait mal... Remonté ce matin, ça a l'air
d'aller mieux. Reste plus qu'à lui adjoindre l'hélice, et refaire un petit tour
de chauffe...
nouvelle
du 21 octobre 2004
Hier, troisieme sceance de cine. Gros succes, et bonnes conditions, les gens
etaient ravis. Le film "One night at mc cool´s" etait excellent. Du cote moteur,
ca stagne. 2 instuments ne marchent pas, et le technicien nous a deja pose 2
lapins... pour un moteur sous garantie, ca enerve !
nouvelle
du 19 octobre 2004
Ca y est nous avons tourné la clé pour la première fois et il a ronronné au
premier jet d'essence ! Quel bonheur après tout ce temps de travail ! Tout est
prêt, le moteur est fixé, l'arbre et son hélice y sont alignés et nous
atteignons une vitesse de 7 noeuds sans problème (contre courant et vagues) là
où nous peinions à atteindre les 5 noeuds avec l'ancien ! Bien sûr, il y a quand
même quelques petits problèmes à régler... La jauge d'huile et celle de
température de l'eau de refroidissement ne fonctionnent pas... Mais nous devons
effectuer des essais en mer avec le vendeur et son mécanicien pour qu'ils nous
valident la garantie, donc ils devraient nous réparer tout ça !
nouvelle
du 11 octobre 2004 Nous sommes toujours dans l'installation de notre hélice qui se trouve
actuellement chez un artisan, ainsi que l'arbre d'hélice, afin d'être
redimensionnés pour notre bateau. Normalement, nous serons en mesure de monter
tout cet équipement jeudi ou vendredi. Etape finale avant les premiers essais du
moteur, nous sommes vraiment impatients ! En attendant, nous organisons
notre seconde projection de film pour mercredi. D'ailleurs l'achat d'un groupe
électrogène pour notre "cinéma ambulant" va peut être nous obliger à rester à
Panama jusqu'au début du mois de novembre...
nouvelle
du 7 octobre 2004
Grand jour hier, nous nous sommes lancés dans une nouvelle activité : le cinéma
ambulant. Nous avons profité d'être à Panama pour nous fournir de tout le
matériel nécessaire (projecteur, enceintes, écran...) et avons projeté notre
premier film hier soir au bar en plein air de la marina. Malgré une pluie
tropicale diluvienne, 30 irréductibles nous ont permis de considérer ce premier
essai comme réussi. Du coup, on recommence la semaine prochain, en projetant
"The Terminal", le dernier Spielberg. A oui, on oubliait, l'hélice est
arrivée... pas la bonne ! Prévue pour un bateau à moteur, elle risque de nous
ralentir un peu à la voile. Mais là, on en a marre, et pouvons pas attendre à
nouveau 4 semaines. Donc, on va pouvoir finaliser l'installation du moteur, et
qui sait...partir ?
nouvelle
du 29 septembre 2004
Petit souçi technique, les messages du mois de septembre ont disparu. Cela
vous a évité de lire chaque semaine que nous pensions que tout se réglerait la
semaine suivante. En fait de cela, le moteur est arrivé il y a une semaine, mais
nous avons réalisé trop tard qu'il nous fallait changer l'hélice, car celle çi
ne tourne plus dans le même sens. Du coup, nous sommes encore retenus ici, à
Panama, en attente de cette maudite hélice.
nouvelle
du 31 aout 2004
Toujours
à Panama City, au port, nous préparons l'arrivée du
moteur : on scie, on rabote, on tuyaute etc... Et comme
le moteur se fait attendre, on en profite pour régler
des détails du genre : réparations des équipets, d'un
panneau solaire, vernis etc... Nous espérons recevoir
le nouveau moteur à la fin de cette semaine.
nouvelle
du 24 aout 2004 Hourra,
les vacances de notre webmaster sont terminées, nous
allons pouvoir donner de nos nouvelles. Nous sommes
à Panama, préparant l'arrivée du nouveau moteur. Nous
en profitons pour nettoyer et repeindre les cales qui
se trouvaient sous le moteur, inatteignables, ou s'étaient
accumulés 40 ans d'huile, de crasse, de fuel... un bonheur
! Puis, il faudra retoucher le support du moteur pour
que le nouveau soit parfaitement aligné avec l'hélice...
Ajouté aux autres travaux habituels, ça nous fait pas
mal de travail. Tout cela sous la chaleur de cette ville
étouffante...
nouvelle
du 20 aout 2004
Nous
voila de retour au point de depart, apres 1200km vers
l'Est. 7 jours/6 nuits a barrer 24h/24, sans moteur,
sans electricite, la joie ! Nous sommes arrives bien
fatigues, et acheves par un terrible grain a 100m a
peine du mouillage, en plein milieu du Canal de Panama,
visibilite 10m, vents de plus de 100km/h... la joie.
Mais nous sommes alles voir notre futur moteur, le petit
se porte bien, et attend ses nouveaux parents au plus
vite.
nouvelle
du 9 aout 2004
La situation n´est pas rose. Notre moteur, qui nous a lache en route pour les
Galapagos, est maintenant sorti du bateau, dans un atelier de mecanique.
Malheureusement, il s´avere quasiment irreparable (vilebrequin casse). Une piece
tellement chere que l´achat d´un moteur neuf devient plus interessant ! Donc
nous sommes refugies a Manta, en Equateur, en train de chercher une
solution...
nouvelle
du 7 aout 2004
Nous sommes arrives au Port de peche de Manta en Equateur hier vers 16h00
avec un fort vent de face. Nous avons donc du tirer des bords pour arriver a la
voile et avons zigzaguer parmi les gros bateaux de peche... Manoeuvre pas
evidente ! Des notre arrivee, nous avons trouve 2 mecaniciens qui sont venus a
bord afin de determiner la panne du moteur mais ils ont plusieurs pistes, aussi
ils sont revenus ce matin afin d´extraire le moteur du bateau pour l´examiner en
details. Nous ne savons donc pas encore si c´est une grosse panne. Il n´y a pas
un seul voilier ici, Hildi n´est pas vraiment a sa place parmi les monstres qui
l´entourent.
nouvelle
du 6 aout 2004
Une semaine après avoir quitté le Guatemala, toujours en panne de moteur, nous
ne sommes plus qu'à 40km de Manta, le port de pêche (donc censé être plein de
mécanos bricoleurs) que nous visons sur la côte de l'Equateur. Mais le vent
n'est pas pressé de nous y faire arriver. Hier, belle journée, avec d'énormes
baleines qui sont venues se vautrer autour du bateau, laissant de vastes flaques
d'huile. 0 20h, nous avons également passé l'Equateur, et c'est désormais
l'hémisphère sud qui nous porte
nouvelle
du 4 aout 2004
Le
moteur vient de nous lâcher. Mais pas juste un tuyau
percé, ou un fil débranché, mais un bon gros bruit de
moteur qui cogne, et qui fait mal aux oreilles... On
ne voit pas trop ce qui ne va pas, et du coup, ne voyons
pas trop comment réparer. On ne sait pas encore si l'on
va continuer vers les Galapagos, ou se dérouter vers
Guayaquil, en Equateur. Ne vous inquiétez pas si vous
n'avez pas de nouvelles ces prochains jours, nous économiserons
sans doute les batteries.
nouvelle
du 31 juillet 2004
Hier, grosse frayeur avec le moteur. Lui qui a de drôles de réactions en ce
moment avait du mal à démarrer. Matthieu se lance dans un énième lavage des
tuyauteries de gazoil. On arrive à le redémarrer, mais là, gros bruit de
glouglou, de bangbang et de pchitt chitt... On arrête tout, persuadé que l'on
vient d'exploser le joint de culasse. Devant l'ampleur du dégât, nous décidons,
la mort dans l'âme, de faire demi tour. En redémarrant le moteur, Matthieu
s'apperçoit qu'il avait oublié de rouvrir l'arrivée de gazoil ! Le moteur, une
fois réalimenté, reprend son ronron habituel, et c'est bien vers les Galapagos,
distantes désormais de 750 milles, que nous pointons l'étrave
nouvelle
du 30 juillet 2004
Nous
revoilà en pleine mer. Comme prévu (quand ?), nous sommes
partis le 29 à 15h, après avoir fait rentre nos 3 caddies
de courses dans le bateau, avoir rempli nos 200 litres
de jerricans supplémentaires, et pris une dernière météo.
Devant nous, un bateau de français parti il y a 3 jours
à de mauvaises conditions, donc nous allons prendre
une route Sud, et non pas directe, en espèrant que cela
nous accélère. Par contre, cela nous rapproche de la
côte Colombienne, et de sa mauvaise réputation...
nouvelle
du 29 juillet 2004
Nous voilà fin prêts, ou presque (à quelques rangements de
lichis près, stockage de maracujas, et tension de courroies
moteur. Nous allons donc prendre la mer aujourd'hui
pour les Galapagos. Ce trajet est réputé pour être terrible.
Pas de vent, ou trop de vent, mais de toutes façons,
dans le nez, et de nombreuses attaques de pirates Colombiens,
enfin la joie... Nous avons chargé 300l de gazoil supplémentaires,
et pour les pirates, on a un lance pierres... donc tout
est paré !
nouvelle
du 21 juillet 2004
Déjà
2 jours à Balboa, côté Pacifique. Nous y avons retrouvé
les marées, complètement oubliées, on se croirait revenus
en Bretagne ! Du coup, il n'y a pas de ponton, c'est
mouillage obligatoire, avec un système de navette qui
fait les allers-retours à terre. On profite de cette
dernière grande ville avant longtemps pour faire les
dernières réparations qui traînent, les achats des petits
trucs qui vont casser... enfin la routine. Panama City
est une catastrophe : énorme ville bruyante, embouteillages,
pollution, tout est loin de tout, enfin on n'est plus
habitué, vivement les Galapagos. Nous avons retouvés
ici des amis rencontrés à Colon, et qui étaient parti
vers les Galapagos avant de revenir 5 jours plus tard,
réalisant qu'il n'avait pas asssez d'essence !
nouvelle
du 20 juillet 2004 Ca
y est, Hildi trempe dans les eaux Pacifiques. La traversée
du canal s'est très bien passée, avec son lot d'émotion
quand le bateau part en travers en passant une écluse,
ou quand le guide d'un bateau de touriste qui passait
une écluse avec nous se met à chanter la Marseillaise
au micro, avec un incroyable accent panaméen. Et nous
voici ce soir mouillés devant balboa, première étape
d'une nouvelle aventure, d'un nouvel Océan que nous
avons atteint avec beaucoup d'émotion. Déjà beaucoup
de chemin parcouru, et encore plus à parcourir. Baisers
salés à tous.
nouvelle
du 18 juillet 2004
Apres 2 semaines de vacances, notre webmaster prefere est revenu, et peu
enfin vous informer de notre retour a Colon. Les 15 jours aux Iles San Blas
furent extraordinaires. Chaque ìle si differente, mais a chaque fois, des
rencontres superbes. On s´est regale. Aujourd´hui, nous passons le canal de
Panama, ce qui devrait durer 2 jours. Pour ceux qui n´ont que ca a faire, vous
pouvez aller sur www.pancanal.com/eng/photo/camera-java.html
Vous aurez peut etre la chance de nous voir passer les ecluses de Gatun vers
(heure francaise) 1h du matin ce lundi, et celles de Miraflores vers 18h ce
lundi.
nouvelle
du 5 juillet 2004
Après
avoir quitté Achutupu, nous avons mouillés hier soir
à Aridup, en péchant en route un très beau Thazard,
qui va nous nourrir 4 jours. Ce soir, nous sommes en
face de l'île de Ogumnaga, très protégés. La journée
fut consacrée à la pêche sur les récifs locaux, et dont
les prises furent offertes aux pécheurs locaux.
nouvelle
du 3 juillet 2004
Nous
sommes maintenant à Achutupu, à quelques miles au Nord
d'Ustupu. Vous l'aurez deviné, Tupu signifie île en
Kuna. Nous avons quitté Ustupu après avoir assisté aux
rencontres sportives de la jeunesse des îles environnates,
une ambiance de liesse ou tout le village était réuni
pour assister aux compétitions. A Achutupu, le rêve
continue. On aprend chaque jour à mieux connaître nos
amis les Kunas, un peuple vraiment extraordinaire, ou
le mode de vie n'a pas changé depuis des lustres. Ici,
chaque matin, c'est le balai des dizaines de pirogues
à voiles ou sans, que les hommes et les femmes utilisent
pour aller pécher, aller cultiver sur le "continent",
faire la lessive à la rivière, que nous avons remonté
en annexe aujourd'hui. En revenant, des enfant nous
ont prêtés leur pirogues pour que nous fassions de laborieux
essais, mais maintenant, le coup est pris. Enfin la
vie est ici très belle, et la cohabitation très enrichissante.
nouvelle
du 1er juillet 2004
Nous
sommes à Ustupu, la plus peuplée des îles des San Blas
(8000 habitants) depuis 3 jours. Nos amis Fred et Laurette
nous y ont rejoint en avion, pour 15 jours de ballades.
La découverte de cette nouvelle escale se passe à merveille.
L'acceuil des Indiens Kuna est très sympa, à la fois
curieux, discret, respectueux et enjoué. Nous avons
bien copiné avec Andrés, qui est très curieux de rencontrer
tout ceux qui passent par son île. Il nous a emmené
pécher, et nous imprimons pour lui plein de photos de
sa famille prises au cours d'une séance mémorable. La
société Kuna est vraiment impressionnante, hyper organisée,
très structurée, mais malheureusement menacée par le
modèle extérieur, menace contre laquelle ils luttent
activement. Bref, une île ou l'on se sent bien.
nouvelle
du 24 juin 2004
Nous
sommes toujours a Colon en train de travailler
sur le bateau que nous avons sorti de l'eau hier afin
de reparer quelques fuites d'eau... Il y a, jour pour
jour 1 an que nous l'avons remis a l'eau en Bretagne
et l'antifouling est parfait (pas d'algue ni de coquillage).
Hier, 2 francais (en attente de passer le canal)
nous ont aider a poncer, boucher les trous, peindre
etc... Nous avons donc passer une bonne journee tout
en travaillant d'arrache pied car nous avons tres peu
de temps. En effet, le bateau doit etre remis a l'eau
vendredi matin pour l'inspection du "jauger"
pour le passage du canal de Panama. Bref, on ne s'ennuie
pas meme si nos journees demarrent a 6h du matin !
nouvelle
du 22 juin 2004
Le bateau s'installe a Panama. Ancres face au Panama Yacht Club, nous bricolons
sur le bateau en attendant des amis qui viennent nous voir dans 15 jours. Nous
le sortons de l'eau dans 2 jours pour reparer les quelques fuites inevitables
sur un bateau en bois. En attendant, nous luttons contre la mafia locale, qui
essaie de soutirer un max de sous des plaisanciers, et qui, au vu de notre
volonte d'independance, nous a mis sur sa liste noire. Nous avons trouve un papi
qui recoud notre genois (avec un bout de voile offert par un bateau de passage),
donc nous voila rassures de ce cote.
nouvelle
du 18 juin 2004 Nous
voilà à Panama depuis le 16 au matin. A l'approche du
port, nous avons du zigzager entre 40 gros cargos au
mouillage. Puis, nous avons posé l'ancre face au Panama
Canal Yacht Club. A peine arrivés, un bateau français
vient nous voir en nous demandant si nous pouvons les
aider à passer le Canal le jour même ! En effet, il
est obligatoire d'avoir 4 équipiers en plus du capitaine,
et il lui en manquait 2. Nous voulions d'ailleurs passer
le Canal de cette façon avant de traverser nous mêmes,
afin de nous familiariser au passage des ecluses, et
voilà qui est fait ! Nous venons, le 17 au soir, de
revenir au bateau après avoir traversé jusqu'au Pacifique.
Un canal ou tout est démesuré, et ou l'on se sent tout
petit dans les écluses (6 au total) à côté des gros
cargos.
nouvelle
du 15 juin 2004 Pour
une fois depuis bien longtemps, le vent nous est favorable,
et pousse Hildi a une moyenne de 5 noeuds. Nous approchons
donc assez rapidement du Canal de Panama, distant maintenant
de 80 miles. Nous nous attendions a croiser de nombreux
cargos, mais jusqu'à maintenant, nous n'avons croisé
personne depuis notre départ de San Andrès. Une navigation
tranquille een somme...
nouvelle
du 14 juin 2004
Notre
séjour à San Andrès se passe en fait très bien. Nous
avons craint de tomber sur une cité balnéaire cauchemardesque,
et avons enfin découvert une chouette destination touristique
des colombiens, qui sont des gens bien festifs, qui
s'habillent léger sur les plages, et se la coulent douce.
Nous en avons donc bien profité nous aussi, qui étions
bien fatigués. Plage, baignades, apéro tranquille en
bord de mer au coeur de la fiesta... enfin, ca ressemble
au Brésil tel qu'on se l'iumagine, on aime bien !
nouvelle
du 12 juin 2004 Enfin
la terre ferme sous nos pieds ! Nous venons d'arriver
a l'île de San Andrès, poste avancée de la Colombie,
à 400km de Panama. Par contre, grosse surprise en arrivant,
cette île est une gigantesque station balnéaire pour
Colombiens. Le bateau est donc mouillé devant de grands
immeubles, entouré de Jet-skis... Enfin, c'est tout
de même un lagon eaux eaux vertes, et aux petites îles
de cocotiers, et puis nous avions bien besoin de repos
!
nouvelle
du 11 juin 2004
L'arrêt
à Puerto Cabezas a été rapide. Après 3 heures de palabres
avec les officiels locaux, qui n'ont pas accueilli de
voilier depuis 8 mois, et se demandait bien ce qu'on
foutait là, nous avons réussi à faire un plein d'essence
à une station service locale, après s'être fait quelques
amis pour nous transbahuter, nous préter des jerricans...
Les hommes de la "Fuerza Naval" nicaragueienne
nous accompagnait partout, y compris sur le bateau qu'ils
dévastait avec leurs grosses rangers. Il nous fut impossible
de dormir là bas, le port étant totalement ouvert à
la grosse houle du large. Nous sommes donc maintenant
en route vers Sans Andrès, une île Colombienne, que
nous devrions atteindre demain midi.
nouvelle
du 10 juin 2004
Toujours
en route vers Panama, nous avons choisi de nous rapprocher
de la côte du Nicaragua pour faire le plein d'essence
à Puerto Cabezas. Hier, après avoir enlevé avec
beaucoup de difficulté notre genois complètement déchiré,
nous l'avons remplacé par un petit foc de rechange.
Et cette nuit, les conditions ont été meilleures, même
si les éclairs nous ont accompagné toute la nuit. Dans
quelques heures, nous arriverons à Puerto Cabezas, où
nous espérons passer la nuit pour récupérer un peu...
nouvelle
du 9 juin 2004 Notre
descente vers Panama devient problématique. Le vent
nous a fait passer une terrible nuit, au milieu des
éclairs, et des brusques et fortes rafales de vent,
qui ont exposées notre génois. Nous pouvons donc difficilement
remonter au vent, hors, celui ci s'évertue à se placer
face à nous. Ajoutons que notre niveau d'essence baisse
rapidement, ne nous permettant plus de l'utiliser à
loisir. Bref, c'est pas la joie, mais on avance...
nouvelle
du 8 juin 2004
Nous
avons finalement quittés le Honduras le 5 à midi, car
une météo plutôt défavorable allait nous ralentir, et
nous ne voulions pas prendre le risque de rater l'avion
d'Evelyne au Panama. Nous luttons donc depuis face à
un vent assez fort (jusqu'à 35 noeuds, 65km/h), qui
s'ingénue, quelquesoit notre direction, pour se tourner
face à nous. C'est donc très inconfortable, et très
long. Nous progressons en zigzag vers l'Est le long
de la côte du Honduras. Nous devrions atteindre notre
prochaine escale (un caillou perdu au large ou nous
pourrons nous reposer), dans 2 jours.
nouvelle
du 4 juin 2004
Il
nous aura fallu 14 heures pour parcourir les 30 milles
qui séparent l'île d'Utila de l'île de Roatan. Il faut
dire qu'une fois de plus, le vent était fort (25 noeuds),
et dans le nez, ce qui nous a obligé à zizager, et à
parcourir 60 milles. Nous sommes donc arrivés à French
Harbour (on se croiraît à la maison) bien fatigués.
Ce port accueille une énorme flotte de crevettiers,
amarrés le long des maisons sur pilotis. Nous nous y
sommes offert le confort d'un quai, pour pouvoir profiter
d'une vraie douche, histoire de se débarraser de la
croûte de sel qui se forme à force de naviguer au près.
nouvelle
du 1er juin 2004
Partis
de Livingston, au Panama, il y à 36 heures, la traversée
vers le Honduras fut assez pénible. Le vent droit dans
le nez, il nous a fallu tirer des bords dans une mer
assez formée, doublant ainsi la distance (150km en ligne
droite). Evelyne en a d'ailleurs fait les frais, et
a pas mal nourri les poissons de ses differents plats
de pâtes. Mais nous voici mouillés à Utila, la plus
à l'Ouest des "Bay Islands", au large de la
côte du Honduras. Soizic est déjà en train de recoudre
la grand voile qui s'est partiellement décousue en route,
et Matthieu vient de finir de réparer le moteur d'annexe
qui faisait encore des siennes... la routine quoi !
nouvelle
du 30 mai 2004
Apres
avoir quitté Antigua, nous sommes revenus passer une
nuit sur le bateau, qui nous attendait sagement, avant
de repartir passer 2 jours à Tikal, superbe site Maya
plongé dans la jungle. La visite fut magnifique, et
les rencontres nombreuses (Singes araignées, singes
hurleurs, aux cris réellement effrayants, renards, agoutis,
toucans, perroquets...) enfin la vrai jungle. Nous y
avons passé la nuit dans un hamac afin de pouvoir entrer
sur le site désert au lever du soleil. En revenant sur
le bateau ce soir, qu'elle ne fut pas notre surprise
de ne pas retrouver le bateau !! Il avait, suite à un
fort vent, trainer son ancre sur 500m, pour s'arréter
comme un grand à 10m du bord. Nous avons pu le déplacer
plus en sécurité, non sans une belle frayeur en ne le
voyant pas en arrivant !
nouvelle
du 26 mai 2004
Antigua,
ancienne capitale du Guatemala, plusieurs fois detruite
par des tremblement de terre, nous acceuille aujourd'hui.
Les espagnols l'onta chaque fois reconstruite, avant
de tout deplacer a 100km a l'Ouest, a Guatemala ciudad.
Entourees de volcans, les petites rues de cette vieille
ville sont bordees de palacios aux murs ocres. On est
loin du style "petit bled de montagne", et
les magasins d'artisanat deviennent de veritables galeries
de musee.
nouvelle
du 25 mai 2004
Nous
venons d'achever notre tour du Lac Atitlan. Chaque village
possedant ses propres traditions vestimentaires, il
est amusant de passer de l'un a l'autre. Nous nous sommes
promenes dans 2 marches tres differents l'un de l'autre,
et fait une belle marche qui q debute sous une pluie
torentielle avec eclairs et tout le toutim... Evelyne
nous a lache aujourd'hui, terrassee par un gros mal
de ventre. Elle semble mal digerer le pollo frito qu'on
devore a la tonne ici bas (pas le choix, il n'y a que
ca). Nous l'avons donc rejoint ce soir a l'hotel a Panajachel.
nouvelle
du 24 mai 2004
Nous
sommes arrives hier soir sur les bords du lac Atitlan.
Bordes d'une quinzaine de villages, cernes par 3 volcans
depassant les 4000m, le paysage est grandiose. Ici,
les deplacements se font en lanchas (petits bateaux
rapides), de village en village, ou en pick up. Nous
avons fait une tres belle marche de 10km sur la plus
belle rive du lac, ou effectivement, on en a pris plein
les yeux. Ce soir, nuit a San Pedro la Laguna.
nouvelle
du 23 mai 2004 Nous
avons quitte Livingston le 20 mai, pour remonter le
Rio Dulce. Etape magique, ou la riviere serpente durant
15 km entre deux rives verticales de 100m de haut, couvertes
de vegetation exuberante et de la faune qui va avec.
Nous avons decide de mouiller a cet endroit magique,
sur une boucle du fleuve, au milieu des bruits de cette
jungle. Une escale inoubliable. Le lendemain, la remontee
s'est poursuivie, croisant de nombreux indiens qui pechqieent
en canoe sur le fleuve. Une quarantaine de villages
bordent ainsi le fleuve. La vie y est rude, mais le
cadre est exceptionnel. Apres ces gorges, la riviere
atteint "El Golfete", petit lac ou nous avons
passe une autre superbe nuit, durant laquelle il est
tombe des trombes d'eau. Le lendemain, nous sommes arrives
a Frontera, premier village ou passe une route. Nous
y avons donc laisse le bateau, pour prendre un bus,
et commencer notre periple a l'interieur des terres.
Apres 8h de bus, et une crevaison, nous sommes arrives
de nuit a Guatemela City, d'ou nous sommes repartis
ce matin pour Chichicastenango, le plus grand marche
d'Amerique centrale, ou couleurs, tissus, odeurs et
traditions guatemalteques eclatent enfin.
nouvelle
du 20 mai 2004
Hildi
a touche hier soir les terres Guatemalteques. Enfin
touche, pour une fois, au sens figure. Apres avoir quitte
Placencia, nous nous sommes arretes en route pour remonter,
avec notre annexe, la "Monkey River". Puis,
apres une nuit dans un calme parfait au coeur de la
mangrove, nous avons faits une courte halte a Punta
Gorda pour y faire nos papiers de sortie. Nous avons
alors mis le cap sur Livingston, au Guatemala, que nous
avons atteint en franchissant la barre d'entree peu
profonde que cree le Rio Dulce, qui se jette ici a la
mer. Livingston est une ville que l'on ne peut atteindre
que par fleuve ou mer, mais bourdonnante d'activite,
surtout sur l'eau. un premier contact depaysant avec
ce pays prometteur, bien que nous n'ayons jamais recu
autant d'eau de pluie sur la tete depuis la Bretagne.
nouvelle
du 17 mai 2004
Nous
sommes à Placencia, au Belize. C'est un village perdu
au bout d'une langue de sable de 20km, un peu "bout
du monde". Les rues sont des trottoirs étroits
posés sur le sable, reliant les cases créoles entres
elles. L'ambiance y est très détendue, on s'y plaît
bien, et ça nous repose de nos jours passés, très actifs
sur et sous l'eau ! Notre convertisseur 12/220 volts
vient de nous lacher, nous réduisant les possibilités
d'envoi de mails, donc ne vous inquiétez pas si les
nouvelles du jour ralentissent, on est sur une piste
de réparation.
nouvelle
du 13 mai 2004
Après
une belle pêche hier soir, nous avons décidé de faire
2 plongées bouteilles aujourd'hui. Bon choix, car celles-ci
furent magnifiques : raies, tortues, toutes vues de
très très près, et surtout, des dauphins, une vingtaine,
qui sont venus dire bonjour. Matthieu a pu nager a quelques
centimètres d'eux, nullement effrayés. Un moment magique,
unique.
nouvelle
du 12 mai 2004
Nous
sommes arrivés hier soir à Glover Reef, le plus sud
des atolls Bélizéens. L'entrée du lagon était un peu
difficile, zigzagant entre les récifs, mais un bateau
américain mouillé là est venue nous guider en annexe,
sympa ! Hier matin, avant de partir, nos amis du parc
de Lighthouse Reef nous avaient emmennés dans leur bateau
au "Blue Hole". C'est le plfond d'une grotte
qui s'est éffondré il y a plusieurs centaines de milliers
d'année, quand les eaux sont remontées. Il en résulte
une ouverture parfaitement circulaire, de 125m de fond,
400m de diamètre, qui fait une tâche bleu sombre sur
le vert turquoise des 3m de fonds environnants. Sympa,
mais ça doit surtout valoir le coup en avion.
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du 11 mai 2004
Nous
nous installons petit à petit à HalfMoon Cay. Les scientifiques
qui sont installés sur l'île, avec qui nous avons fait
connaissance, nous ont emmenés plonger cette après midi
sur un magnifique mur de corail. Poissons très, très
nombreux, et tortues qui viennent dire coucou. Plus
tard, nous avons nagé avec des requins chats, qui se
vautraient dans 20cm d'eau à 5 mètres du bord de la
plage... Les branchies nous poussent doucement, et Evelyne
ressemble de plus en plus à un des nombreux barracudas
qui nous entoure... à moins que ce ne soit un poisson
bulle.
nouvelle
du 9 mai 2004
Nous
voici depuis 2 jours à Lightouse reef, magnifique lagon
aux eaux turquoises. Le bateau est ancré devant Half
Moon cay, superbe petite île couverte d'une dense végétation,
et ou niche des centaines d'oiseaux (frégates, et surtout
booby aux pieds rouges). On se croirait vraiment en
Polynésie. Il n'y a d'ailleurs que 3 vrais atolls dans
l'hémisphère Nord, tous au Belize ! Les fonds sont captivants,
et la faune très riche. Nous venons de croiser 2 beaux
requins chats en plongée, après avoir titillés des raies,
et de beaux mérous, c'est pas mal...
nouvelle
du 8 mai 2004
Nous
avons quitté Turneffe Islands hier matin, pour rejoindre
Lighthouse Reef, où nous sommes arrivés vers 21 heures;
après 12 heures de navigation au près... donc pas grand
confort. L'arrivée fut mouvementée et stressante car
les fonds remontaient très rapidement, passant de 100
mètres à 10 en quelques secondes, nous avons donc mis
l'ancre très vite (ne voyant absolument rien), la nuit
a donc été très "rouleuse" car le mouillage
peu protégé des vagues...C'était la première vraie longue
journée en mer pour Evelyne, et elle a été très malade...
Elle a eu la gentillesse de bien nourrir les poissons...
De notre côté, nous avons pêché une magnifique dorade
coryphène que nous allons déguster au barbecue ce soir.
nouvelle
du 6 mai 2004
Hier,
nous avons passé la journée à Turneffle Islands, l'un
des 3 lagons du Belize. Le matin, nous avons apprécié
les fonds marins en allant plonger sur la barre de récifs,
puis après le déjeuner, nous avons voulu traverser le
lagon, pour y faire une autre plongée et là : il n'y
avait pas assez de fond ! Nous nous sommes donc ENCORE
plantés, à 3 reprises... L'horreur pour sortir de là,
il a fallu mettre l'ancre (Matthieu allait l'enfoncer
à la nage), puis la remonter à l'aide du guindeau électrique
et à la force des mains... Bref, la journée fut épuisante.
Au final, nous avons remouillé au même endroit que la
veille et ce matin, nous sommes allés repérer les fonds
en annexe avec notre GPS portable, et nous avons vu
2 dauphins, Matthieu a même nagé avec l'un d'eux. Ce
matin, Matthieu est parti chasser avec un américain
à l'extérieur du récif, et nous sommes tous les 3 invités
à déguster le résultat de leur pêche ce soir à bord
de leur voilier.
nouvelle
du 4 mai 2004
Grosse
journée aujourd'hui : elle a commencée à 1h du matin,
quand le vent a brusquement tourné en forcissant. Du
coup, notre mouillage n'était plus protégé, l'ancre
a tournée, et nous avons commencé à dériver vers la
plage. Heureusement, nous nous en sommes aperçus alors
que le bateau commençait à poser ses fesses sur le sable.
Un coup de moteur en urgence, et nous remouillons un
peu plus loin. Moins protégés, la fin de nuit fut assez
inconfortable. Puis départ vers "Rendez-vous Cay",
superbe ilôt de sable fin, planté d'un bosquet de cocotiers.
Seuls, nous y avons fait une chouette plongée. Enfin,
ce soir, départ vers "Turneffe Island", l'un
des 3 atolls de corail du Belize, ou nous nous sommes
plantés dans le chenal d'entrée un peu tortueux, avec
des perches plantées dans 50cm d'eau. Nous en sommes
sortis après une demi heure d'efforts, et nous profitons
maintenant d'un magnifique lever de lune à ce mouillage
bien abrité.
nouvelle
du 3 mai 2004
Enfin,
nous avons quitté Belize City cet après midi. Et après
2 heures de navigation tranquilles, nous voilà ancrés
au Cayo Robinson, beaucoup de mangrove aux alentours...!
C'est bien paisible, ce soir nous nous autorisons un
gâteau au chocolat car nous ne manquons plus de gaz
! Hier soir, nous avons eu un très gros orage, la pluie
a duré plusieurs heures et donc nous nous sommes fait
dévorer par les moustiques et les yenyens (petits pucerons
voraces). Juste avant ce gros mauvais temps, le propriétaire
de la marina est venu nous dire bonjour avec son beau
père francais breton qui a quitté la France en bateau
en 1947 (il avait 23 ans), depuis il a beaucoup vadrouillé
dans toute l'Amérique Centrale et du Sud, il a fait
fortune et 5 enfants qui vivent maintenant au Belize.
Son gendre, voyant tous nos problèmes de moteur, a fait
venir gratuitement, l'un de ses mécaniciens pour nous
aider à réparer le moteur d'annexe. Celui-ci, très sympa,
nous a offert une bouteille de vin de noix de cajou
!
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du 2 mai 2004 Notre
copine Evelyne nous a maintenant rejoint. Elle va nous
accompagner 6 semaines, jusqu'au Panama. Elle est venue
chargée de 3kg de chocolat, dont les cales étaient vides,
et de nombreuses pièces de rechanges (dessalinisateur,
et moteur d'annexe). Nous avons donc passée une journée
logistique : réparation de la fuite sur la pompe à liquide
de refroidissement du moteur, remontage du moteur d'annexe,
réparation d'une fuite au niveau du manomètre du dessalinisateur,
que du bonheur ! Côté filles, ce fut grosses courses,
nettoyage du bateau, de l'annexe... Journée épuisante,
mais productive. Nous devrions quitter Belize City demain.
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du 31 avril 2004
La
journée fut consacrée au remplissage de nos bouteilles
de gaz. Avec nos bons vieux camping gaz européen, rien
n'est simple, et il a fallu se faire fabriquer un adaptateur
chez un tourneur, acheter plein d'embouts, puis faire
remplir tout ça. Toutes ces ballades furent l'occasion
de plein de rencontres. Belize City est une ville bien
sympa, parcourue de multiples canaux. La population
y est noire, déscendant d'esclaves jamaïcains, hispanique,
descendant du Mexique, et chinoise, sortie d'on ne sait
encore d'ou. Pour la langue, ca donne un mélange anglohispanocreolo,
plus chino dans 95% des restaurants... pas simple.
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du 30 avril 2004 Nous
voici au Belize. Nous sommes arrivés Jeudi matin, après
avoir finalement décidés de ne pas nous arréter en route.
Le vent était trop favorable. En une nuit, nous avons
avancé plus qu'en 2 jours ! Du coup, nous n'avons pas
fait la sortie administrative du Mexique, et annonçons
aux autorités Bélizéaines que nous arrivons de Haïti,
ou il n'y a pas de papiers de sortie... Premiers contacts
avec le pays : des autorités bien dressées à extorquer
le voyageur sous tous les pretextes (ils viennent de
loin pour voir le bateau, ils viennet pendant leurs
heures supp... et évidemment, font payer cela...). Puis,
une longue marche en ville pour essayer de trouver comment
remplir nos bouteilles de gaz française, un format totalement
inconnu ici... encore un casse tête en perspective...
nouvelle
du 28 avril 2004
Nous
sommes à 50 milles de Xcalak, notre dernier port Mexicain,
ou nous ferons les formalités de sortie. Ce trajet s'éternise,
à cause du constant courant contre nous, et du faible
vent. Cette nuit, nous avons admiré un magnifique orage,
qui embrasait tout l'horizon, avant d'en voir un non
moins magnifique nous tomber dessus. Dehors à la manoeuvre,
pour réduire la toile, nous nous sommes retrouvés intégralement
trempé en quelques secondes. Heureusement, cela n'a
pas duré, et nous avons pu finir la nuit plus au calme.
nouvelle
du 26 avril 2004
Enfin,
Hildi a hissé ses voiles. Il nous tardait de naviguer,
tant ces allers retours des derniers jours devenaient
épuisants. Nous sommes partis du Puerto Morelo lundi
après midi, direction Sud vers le Belize, avec quelques
arrêts en route, a déterminer selon notre vitesse. Car
la vitesse, ici, c'est un problème. Nous luttons constamment
contre un fort courant de Sud (le Gulf Stream naît ici),
qui réduit notre vitesse à à noeuds... Ceci
ne nous a pas empêché de pécher une jeune (on a dit
jeune, pas petite) Dorade Coryphène, aussi agréable
à regarder qu'à dévorer. Nous
sommes toujours à Puerto Morelos. Contrairement à ce
que nous disions dans notre dernière nouvelle, nous
n'avons pu partir, car nous avons découvert que l'on
a perdu une pièce du moteur d'annexe !! Obligé de se
relancer dans les commandes, et du coup, nous préférons
rester dans les parages. Décidemment, nous sommes assez
malchanceux ces temps-ci ! Cependant, cette pause forcée
nous permet de faire de multiples travaux sur le bateau
(couture, vernis...), et de belles plongées sur le récif
tout proche. Ainsi, hier, nous avons suivis 10 longues
minutes une jolie tortue, proche à la toucher !
nouvelle
du 23 avril 2004
Encore
un aller-retour à Cancun, cette fois, pour aller chercher
les pièces du moteur d'annexe finalement arrivées. Nous
sommes allés dormir sur le bateau de Raymond, à isla
Mujeres, espèrant trouver sur place ou à Cancun un réparateur
pour remonter tout cela. Mais impossible, tous avait
trop de travail, nous expliquant cela une bonne bière
à la main, visiblement assez tranquilles... bon bon.
Nous avons donc décidés de partir de Puerto Morelos
demain, cap sur le Belize, avec sans doute un ou deux
stop en route.
nouvelle
du 20 avril 2004
Nous
revoilà sur notre bateau, mouillés devant Puerto Morelos
depuis 3 jours sans nous. Ce fidèle compagnon n'avait
pas bougé, accroché fermement à ses aussières. Par contre,
nous avons eu la surprise de retrouver notre annexe
bien dégonflé par les enfants du village qui s'en sont
servis de trampoline, dixit les pécheurs du coin. Le
retour à la rame jusqu'au bateau, sur notre pneu raplapla
contre le vent a dû en faire marrer plus d'un, pêcheur.
Car bien sûr, nous sommes toujours en attente des pièces
de rechange pour notre moteur d'annexe, ce qui nous
oblige à rester coincer ici, en attendant que tout cela
arrive à Cancun.
nouvelle
du 17 avril 2004
Nous
avons quitté Puerto Morelos, après une journée que Matthieu
a passé à l'aéroport de Cancun, courant après deux colis
que l'on devait récupéré aux douanes. L'un d'eux (matériel
électronique réparé envoyé des US) a été récupéré sans
problème (( heures de course de bureaux en entrepôts,
avec les douaniers qui vous font poireauter une heure
en lisant des magasines de cul..., et l'autre (de la
peinture et du vernis de France), a disparu dans les
airs. Arrivés sur les ordinateurs, il est introuvable
en douanes... Il nous faut donc retenter le marathon
dans quelques jours. Puis, nous avons mis les voiles
sur Punta Morema, péchant en route un beau vivaneau,
qui rejoint dans la marinade le gros Thazard péché il
y a 3 jours. Nous voilà maintenant ancrés dans 3 mètres
d'eau turquoise, protégée par le récif, ou l'on a fait
de belles plongées aujourd'hui.
nouvelle
du 14 avril 2004
Nous
avons enfin quitté Isla Mujeres, après avoir une nouvelle
fois voir notre moteur d'annexe rendre l'âme. Il est
bien mal en point, et on a dû commander plein de pièces.
En attendant, nous avonc embarqué avec nous un voicsin
de ponton qui manquait d'équipiers pour se ballader
un peu. On en a profité pour embarquer son moteur d'annexe.
Nous voici dons mouillé devant Puerto Morelos, ou le
récif permet de belles plongées au milieu des coraux.
Ce matin, rencontre avec une tortue qui se promenait
avec nous. La petite famille se porte bien, et Mario
dessinne des dizaines de nouveaux poissons tous les
jours.
nouvelle
du 9 avril 2004
Nous
voici mouillés à Isla Contoy, au large des côtes du
Yucatan. C'est une chouette île, parc national protégé.
Nous y avons vu 2 énormes raies mantas (qui peuvent
atteindre 7 mètres d'envergure. Ces deux là étaient
effectivement énormes. Sous l'eau, lors de nos plongées,
c'est festival de barracudas, poissons perroquets, poissons
anges... Hier également, nous avons croisé un banc de
tortues qui sautaient autour du bateau, sans doute effrayées
par ce qu'elles pensaient être un gros prédateur. Enfin
un chouette endroit, bien agréable.
nouvelle
du 8 avril 2004 Il
aura fallu 4 jours pour réparer le moteur. Matthieu
allait tous les jours à Cancun, avec son petit vélo,
pour courir les electriciens, les casses automobiles...
On avait des problèmes elèctriques que nous avons enfin
pu régler. Nous sommes donc repartis de Isla Mujeres
ce matin, direction Isla Contoy, un peu plus au Nord.
La famille est bien contente de prendre la mer, après
ces quelques jours de plage forcés, quelle dure vie
!
nouvelle
du 3 avril 2004 Enfin
le Mexique ! La traversée depuis Cuba a été vraiment
galère. Elle aurait due durer 30 heures, et a durée
4 jours ! Le moteur, en panne complète, (des souçis
électriques apparemment) nous a empéché de nous évader
d'une zone de calme complet, dans laquelle nous sommes
restés collés 3 jours, tantot avançant d'un mille un
jour, tantôt reculant de deux le lendemain...Enfin,
nous sommes tout de même parvenus à rallier Isla de
Mujeres, notre but, y arrivant de nuit, à la voile,
avec un GPS qui nous positionnait 2 milles au nord Est
de la réalité !! Vous imaginez notre joie quand finalement,
l'ancre s'est plantée dans le sable, cette nuit à 3h.
Demain matin (ouf, juste à temps), un petit bout de
famille de Matthieu (1 soeur, 1 mère, et 2 neuveux),
nous rejoignent ici pour 15 jours de vacances. Il ne
reste plus qu'à réparer ce foutu moteur.
nouvelle
du 31 mars 2004
Nous
sommes en plein milieu de la traversée vers le Mexique,
et le vent est totalement inexistant depuis 30 heures.
Le souçi, c'est que le moteur refuse de démarrer depuis
ces mêmes 30 heures. Nous en sommes donc réduit à faire
le bouchon en pleine mer, en attendant que les éléments
se réveillent un peu. Halalalala, ces moteurs vieux
de 40 ans, quel bonheur. Au programme, économie d'énergie
maximum, donc peu de mails.
nouvelle
du 29 mars 2004 Nous
quittons cette nuit les eaux cubaines. Clandestinement,
car nous n'avons pas fait les formalités de sorties,
pour lesquelles il fallait aller à un port loin de notre
route, et se faire encore raquetter ! Nous avons donc
fait escale aujourd'hui à Nueva Gerona, le temps de
visiter la plus grande prison Cubaine (fermée en 1967),
monstrueuse architecture qui permettait à un seul gardien
de surveiller 1000 détenus e même temps, sans les perdre
de vue. Évidement, comme Fidel y a été enfermé, c'est
devenu un point de passage du pèlerinage révolutionnaire,
histoire de voir ou Monsieur faisait pipi pendant sa
détention. Une visite dans ces immenses bâtiments à
l'abandon, forte en émotion. Nous sommes maintenant
en route pour le Mexique, que nous devrions atteindre
dans 48h, après 240 milles de traversée.
nouvelle
du 28 mars 2004
Nous
venons de quitter une chouette escale à Cayo Cantilles,
ou Carlos, Esteban et José, qui occupent une base d'étude
de la faune des cayos, nous ont superbement reçus. Chasse
à l'agouti (sorte de castor local), que José à préparé
pour le déjeuner, perfectionnement de la pêche à la
langouste (hier, avant de les rencontrer, nous en avons
péché 3, énormes, on n'a même pas dû en finir une !),
observation des singes qui peuplent l'île, et récits
de chasse au crocodiles, non loin de leurs cabanons.
Ils passent 20 jours ici, puis 10 jours à terre. Drôle
de vie, solitaires sur ce cayo isolé... Nous les quittons
avec regret, cap sur Nueva Gerona, capitale de la Isla
de la Juventud (regardez sur vos atlas, c'est la grosse
île ronde au Sud Ouset de Cuba), notre dernière étape
avant le Mexique.
nouvelle
du 27 mars 2004
Le
soleil se lève, après une nuit de navigation venteuse
(jusqu'à 70 km/h de vent), mais venant de derrière,
donc rapide. Nous avons quittés Cienfuegos hier soir,
vers 16h. Nous sommes en train de passer Cayo Largo,
un petit îlet qui a été sacrifié au tourisme, défiguré
par les hôtels, ça donne envie... Notre arrêt à nous,
sur un petit îlet plus loin, se fera dans 5 heures.
nouvelle
du 26 mars 2004
Nous voici
de retour sur le bateau, après une virée terrestre qui
nous aura amené à La Havane et à Vinales. Nous avons
été un poil déçus pas la Havane, ou une fois de plus,
les clichés cubains sont rebattus aux touristes à chaque
coin de rue. La Havane authentique, nous l'avons trouvé
à l'écart du centre, ou les quartiers populaires grouillent
d'enfants joueurs, de parties d'échec et de dominos,
de familles entassées dans des palais en ruines, la
vie quoi !Vinales, dans la région des champs de tabac,
nous a permis de nous balader dans ces chouettes paysages
en vélo, en pleine récolte du tabac, donc toujours intéressant
à découvrir.
nouvelle
du 21 mars 2004
Nous
voici à Cienfuegos, au milieu de la côte Sud de Cuba.
Ville sans trop d'intérêt, nous nous y arrétons car
ou peut y rejoindre la Havane facilement, et il y a
une marina officielle ou peut rester le bateau. Donc
nous voici, dès demain, partis pour 4 ou 5 jours de
vadrouille dans le pays, via La Havane et Vinales.Nous
voici à Cienfuegos, au milieu de la côte Sud de Cuba.
Ville sans trop d'intérêt, nous nous y arrétons car
ou peut y rejoindre la Havane facilement, et il y a
une marina officielle ou peut rester le bateau. Donc
nous voici, dès demain, partis pour 4 ou 5 jours de
vadrouille dans le pays, via La Havane et Vinales.
nouvelle
du 20 mars 2004
Après
une arrivée un peu chaude à la marina de Casilda (très
peu profonde), nous sommes allés passer la journée d'hier
dans la jolie ville de Trinidad, inscrite au patrimoine
de l'Humanité par l'Unesco. Ballades dans les ruelles
pavées, découverte des nombreuses maisons coloniales
aux couleurs pastelles, visite des galeries d'art, dégustation
de jus de canne frais ... Bref, un pur moment de plaisir
dans une ville ou règne une certaine douceur de vivre,
vraiment, ca nous a réconcilié avec Cuba, jusqu'à ce
que le conducteur de bus (le Wawa local) nous oblige
à lui payer 2 dollars pour rentrer au port, la où nous
aurions du lui donner 80 centavos (soit 340 fois le
prix !), nous l'avons traité de voleur ! Il a exigé
ce prix uniquement parce que nous n'étions pas cubains.
Dommage !
nouvelle
du 17 mars 2004
Hier
matin, nous sommes arrivés à un chouette mouillage entouré
de multiples cayos désertique (petits îlets de mangrove,
de corail, de sable...) Au programme, chasse à l'iguane
sur Cayo Cachiboca, sans résultat. Le soir, un bateau
français est arrivé. Ils viennent de passer 3 ans dans
les Caraïbes, et 1 mois et demi à Cuba. Très bonne soirée
passée avec eux, pendant laquelle ils nous passent tous
leurs bons petits mouilages découverts à Cuba. Entre
autres, une bouée ou s'accrochent des Cubains pour nourrir
les requins, qui accourent, et pour nager avec eux.
Nous sommes en train de nous y rendre, non sans apréhension.
Ce matin, pêche au lambis (un délicieux coquillage),
et au harpon 'un beau poisson capitaine.
A demain, si les
requins ne nous ont pas dévorés...
nouvelle
du 15 mars 2004 Halalalala,
la vie n'est pas simple à Cuba. Depuis que nous
avons quitté Santiago, l'accès à terre nous a été
refusé dans 3 ports différents ! Tous, dans nos
guides, étaient indiqués comme accessible. Mais
la Police des frontières Cubaine est totalement
butée. Hier soir, nous sommes arrivés au port de
Niquero, ou nous savions pouvoir faire du Gazole
a une station service. C'à a été la guerre avec
la police (menaces verbales, embarqué dans le fourgon...),
puis autorisés, après 1h de coup de fils, à être
escorté pendant une heure à la station service.
Tous cela devant des touristes médusés, arrivés
en Bus, et qui ne comprenaient pas que nous ne soyons
pas libres de circuler ! Nous non plus d'ailleurs.
Enfin, Cuba commence
à nous taper sur le système, mais on garde espoir...
nouvelle
du 11 mars 2004 Toujours
en route pour marea del portillo. Le manque de vent nous fait
avancer
moins vite que prévu. Toute à l'heure, une belle frayeur : une
odeur de brûlé, et de la fumée qui s'échappe du compartiment
moteur. On ouvre vite le tout, exctincteur à la main, pour découvrir
qu'une pièce qu'avait bricolé un électricien de Santiago
avait chauffée, brûlant des tuyaux proches. Il commençait à y
avoir des flammes !! Plus de peur que de mal. Son bricolage foireux nous prive à nouveau
d'un alternateur, mais bon, le bateau flotte toujours !
Nouvelle
du jour 10/03/2004 Après
avoir passé 4 jours à Santiago
de Cuba, nous avons quitté son port ce soir, en direction
de Marea de Portillo. Le dos du capitaine va mieux, ce qui nous
a permis de
vadrouiller dans la ville : bonne ambiance ! Mais les cubains nous
deçoivent un peu car ils s'intéressent beaucoup trop à nos
dollars ! ici, la politique du pays est de "peler" les
touristes ! Mais ce n'est que le début, et nos escales dans
de plus petits villages moins fréquentés, seront sans
doute différentes.
5
mars 2004 Nous
voici en vue du port de Santiago, à 8 miles
devant nous, que nous avons hâte de franchir après
cette nuit éprouvante.
Nous avons traversé, cette nuit, le Canal du Vent, entre
Haiti et Cuba, qui n'a pas usurpé son nom. 30/35 noeuds
de vent toute la nuit, au près, avec une grosse mer formée
de travers. Un petit cauchemar pour trouver le sommeil. Mais à l'approche
des côtes, tout se calme, et nous nous apprêtons à contacter
les autorités portuaires cubaines pour les prévenir
de notre arrivée, et que commence le balai des administrations
!
29
février 2004 Hé bein,
ici, on ne peut pas dire que tout aille bien. Cap'tain Matthieu,
totalement
immobilisé par
son dos bloqué,
et qui ne se traîne que difficilement d'un bout à l'autre
du bateau, les règlements de compte entre gangs de dealers, à grand
coups de fusils à pompe sur la plage, et le départ
d'Aristide, qui pourrait bien mettre le feu aux poudres.
Enfin, vu l'état de santé de 50% de l'équipage,
impossible de reprendre la mer, on attend que ça aille mieux.
Inutile, cependant, de vous inquiéter, nous sommes au calme.
26 02 04 Mouillés
en face de "Caye Coq",
sur l'île à vaches,
la vie est paradisiaque. L'île est magnifique, très
différente de ce que l'on a pu voir pour l'instant : falaises
de calcaires, collines herbeuses...
Nous avons pu assister à un défilé du village
pour le carnaval, toujours en chants et pércussions. Hier,
nous sommes allés aux "Cayes", sur le "continent" haïtien.
3eme ville du pays, l'ambiance y est plus tendue qu'ici : magasins
fermés, rues barricadées, quelques maisons et voitures
brulées, et des regroupements d'opposants au régime,
surveillés par la police.
Du coup, notre ballade s'est fait vite, juste le temps de faire
un gros marché. Mais l'aller retour aux Cayes fut folklorique.
Entassés à 50 dans une vieille barque en bois, les
chants religieux (dûs à la présence d'une mission
protestante) pendant tout le trajet, puis à l'arrivée,
le débarquement en chaloupe...
Enfin ici, c'est un autre monde, que;nous aurons plus le temps
de vous décrire plus tard.
nouvelle
du 23/02/04 Nous
sommes arrivés ce Midi à l'île à vaches.
Nous aurons finalement mis 6 jours à l'atteindre car les
vents ne nous ont pas été du tout favorables...
Matthieu est complètement bloqué du dos, il peut à peine
marcher. La situation se décoince petit à petit, mais il fait un
peu pépé.
Notre premier contact avec l'île est très sympa. A notre arrivée,
la mer était constellée de barques de pécheurs à voile,
et de pirogues taillées dans des troncs. Le village ou nous sommes, "caye
coq", est composé de cases très colorées, l'ambiance
est détendue, enfin, nous sentons que nous allons nous plaire ici, et
y traîner un peu...
21
février
2004 Après " jours
sans vent, durs pour les nerfs, il est revenu cette nuit, et nous
filons à nouveau vers Haïti,
que nous devrions atteindre dans 40 heures. Cette nuit, un très
brusque et très violent grain s'est abbatu sur le bateau,
cassant au passage deux charnières métalliques d'une
de nos portes. Heureusement, nous sommes habitués du genre,
et en avons de rechange, mais tout de même, la brusquerie de
ce coup de vent nous a surpris.
19
février
2004 Nous
longeons la côte Sud de Porto Rico, à 70km
au Nord. Pas un pet de vent, c'est un peu rageant, mais on fait
avec. Avant
hier, nous avons péché 3 barracudas en 20 minutes,
tous rejetés, par crainte de la ciguatera.
Petit souci avec notre pilote automatique, dont l'écran vient
de nous làacher ! Il marche bien, mais il n'y a plus d'écran...
A voir. Nous devrions arriver à Haïti dans 3 jours. Nous
suivons l'évolution de l'insurrection sur place, qui se déroule à l'opposé des
régions ou nous nous rendons, donc pas de panique.
17
février
2004 Derrière
nous s'effacent les dernières côtes
de St Kitts. Devant nous, 5 jours de mer jusqu'à Haïti.
On retrouve la pleine mer, son vent, et sa houle, et l'incessant
roulis du bateau(considérablement déséquilibré par
les médicaments que nous transportons, qui font pencher à gauche
(gîter à babord).
Nous avons pu essayer notre joli spi, tout neuf, mais acheté d'occasion
une misère, il est tout beau, et marche tout bien, ça
fait plaisir.
Espérons que Haïti n'explose pas avant notre arrivée
(ni avant notre départ d'ailleurs !)
16
février
2004 Nous
sommes mouillés face à Basse Terre, capitale
de St Kitts. Agréable ville, au cases très colorées,
avec de nombreux bâtiments de l'époque coloniale,
et des gens supers accueillants. Ce matin, nous nous sommes baladés à Charleston,
sur l'île de Nevis, histoire de trouver un artisan capable
de souder notre arbre de liaison du moteur hord-bord, qui vient
de casser pour la deuxième fois, il faut qu'on le ménage...
Charleston est une petite bourgade adorable, baignant dans une
ambiance très animée. Drôle de rencontre avec
un troupeau de chèvres, qui squattent un ancien cimetière,
et un hôtel abandonné. Vautrées sur les bancs,
au bord de la piscine, elles ont la belle vie. Sur ces deux îles,
de très nombreux pélicans, qui plongent lourdement
dans l'eau, sans raison évidente, puisqu'ils ne remontent
pas de poisson. Si quelqu'un connaît ces bestioles, on est
preneur.
15
février
2004 Bonne
journée aujourd'hui. Nous avons quitté Montserrat,
ou les autorités ne voulaient pas que nous débarquions
sans effectuer les formalités douanières. Les douanes étant
fermées, il nous fallait attendre 2 jours sans quitter le
bateau. Nous avons préféré partir. Nous sommes
donc arrivé cette après midi à Nevis, île
indépendante, mais appartenant au Commonwealth. En route,
nous avons péché une carangue (que nous venons de
dévorer),
et un beau Barracuda (notre plus belle prise à ce jour).
Nous avons relaché ce dernier, car dans ces eaux, les barracudas
peuvent être porteur d'une maladie, la ciguatera, très
dangereuse pour l'homme. Une tortue est venue croiser notre route,
sortant la tête pour nous regarder passer, une bien sympathique
rencontre, pour une belle journée.
14
février 2004 Notre
journée de St Valentin aura commencé à 6
heures ce matin, pour un départ vers Montserrat...
Et oui, nous quittons les côtes françaises, après
un journée de Canyoning en Guadeloupe à Bouillante
: sauts et rappels dans la rivière, très chouette !
Il est maintenant un peu plus de 15 heures et nous longeons les côtes
de Montserrat, île volcanique en partie détruite par
une brusque intensification de l'éruption du volcan en 1997.
Les paysages sont d'une tristesse... La coulée de lave qui
a ensevelie la capitale de l'île Plymouth, laisse sortir quelques
toits de maison et le clocher de l'église...
11
février 2004 Nous
voici mouillé devant
Bouillante, village qui fait face à la
réserve cousteau, groupe de 2 îlets protégés qui abrite
un flore et une faune sous marine incroyable ! Nous y avons nagé aujourd'hui
de longues heures, admirant poissons perroquets, barracudas, gorgones et
autres merveilles de la nature.
Le trajet de Pointe à Pitre à ici a été effectué au
pas de charge, poussé par un très fort vent, et une très
forte mer. Ca fait du bien de retrouver un peu notre élément.
9
février 2004 Nous
voici de retour à Pointe à Pitre,
après 3 jours à Petit
Bourg, pour y
voir nos amis. Ce soir, en ville, c'était répétition générale
du Carnaval.
On ne voit pas trop la différence avec le vrai Carnaval, puisque tous
les
groupes défilent déguisés, avec leur orchestre... Ce doit être
une excuse
pour faire 2 fois plus la fête. En tout cas, superbe ambiance, chants,
tambours, déguisements, génial !
nouvelle
du 2 février 2004 Le
bateau est mouillé à st
François, au Nord de la Guadeloupe.
Nous partons demain pour Fort de France. Nos amis bretons sont repartis avec
tristesse vers le froid métropolitain. Nous avions loué une voiture
pour nous ballader sur l'île, et en avons avons profité pour faire
une très belle plongée sur la réserve Cousteau, superbe.
Nous bricolons le bateau depuis quelques jours, mais le rythme vacances est
maintenant terminé, et le voyage va reprendre son rythme.
D'ici quelques jours, dès que nous trouvons un cyber café, grosse
mise à jour du site, avec plein de nouvelles escales... à bientôt.
Alors,
nouvelles du 28 janvier 2004 Nous
voila à Marie
Galante, île proche de la Guadeloupe, aux charmes
différents?. D'une extrème platitude géographique, elle
est recouverte de canne à sucre, d'anciennes distillerie et moulins,
et bordée d'une barrière de corail qui lui offre de très
belles plages. Nous y avons loué une voiture, pour en faire le tour
plus aisèment. Nous avons visité une distillerie, guidés
par un vieux papi qui ne parlait que créole.? On n'a rien compris à la
visite, mais on a bien ri !
Ce matin, nous avons péché 3 langoustes, que nous allons dévorer
ce soir...
25.01.04 Nous
sommes arrivés à l'Archipel des Saintes, près
de la Guadeloupe, c'est touristique mais très mignon.
Et L'eau y est claire... Pratique pour Matthieu qui vient de
passer 2 heures (avec une bouteille de plongée), sous le bateau à enduire d'époxy
les éraflures faites lors de notre "approche" des récifs
en Martinique...
Malheureusement, aucune baleine n'a croisé notre chemin pour venir ici...
Petite déception car nous avons guetté assidûment, mais
nous aurons certainement l'occasion d'en voir à l'avenir !
22.01.04 Les
journees en Dominique se suivent et ne se ressemblent pas, mais
sont toutes pleines de surprises. En vrac, hier, nous avons pris
un bain dans une source
sulfureuse chaude avec un groupe de mamies delurees dans l'eau, puis avons
remonte une riviere (dans la riviere!) pour arriver a de magnifiques chutes
(Victoria Falls), et aujourd'hui, nous avons marche 5 heures pour nous
rendre au "Lac Bouillonnant" Lac de montagne, rempli par des
sources chaudes, et du centre duquel sort du soufre gazeux, provoquant
de gros bouillons. Il y en a 2 au monde, l'autre en Nouvelle Zelande, vision
extraordinaire! A notre retour, un bon bain dans des gorges tres etroites,
au bout desquelles se trouvait une belle cascade. Enfin, beaucoup d'eau,
beaucoup de magnifiques paysages, beaucoup de sulfure qui pue l'oeuf pourri,
et beaucoup de gens tres sympathiques. On s'etendra plus en pages escales,
mais la Dominique en est une chouette.
20/1/04 Nous
voici depuis 2 jours en Dominique. L'île est magnifique.
Nous avons loué une voiture, et sautons de sites magnifiques
en sites magnifiques. Hier soir, en allant à une cascade,
nous avons eu l'agréable
de tomber sur des sources sulfureuses chaudes, qui se déversaient dans
de petites vasques... Jacuzzi géant garanti, on n'arrivait plus à s'en
sortir !
Aujourd'hui, de la jungle, des cascades... Une île magnifique. Drôle
d'ambiance sur cette île, disputée longtemps entre français
et anglais, et indépendante depuis 1972, ou les gens parlent créole
(proche du français), et anglais. Ca fait très jamaïque.
Nous utilisons un mouillage installé face à un hôtel, donc
le bateau ne risque pas de glisser sur son ancre. En plus, nous avons du coup
accès à la piscine de l'hôtel, aux douches... tout ça
pour 30FF par jour, le vrai bon plan !
18.01.04 Hier
soir, mouillage dans la "baie du trésor". Nous
n'y avons trouvé aucun trésor, mais un superbe petit
mouillage très
protégé derrière de nombreuses barrières de corails,
une jolie petite plage, de la mangrove, et à 100m, un lac de boue d'argile
verte dans lequel nous nous sommes plongés pour nous faire un soin.
Après 30 minutes de séchage, nous voilà avec une peau
de bébé toute douce.
Actuellement, nous traversons vers la Dominique. Bien que le vent ne soit pas
au rendez-vous, la journée est belle, puisque nous avons déjà péché un
Thazar, et un Barracuda, nous garantissant un festin pour ce soir.
Ensuite, nos amis les dauphins sont venus nous voir, fournissant de belles
images, tant réclamés par les enfants visiteurs de notre site.
A bientôt...
17.01.04 Aujourd'hui,
nous avons mouillé tout pret de la presqui'ile de la caravelle,
dans la baie du trésor : un petit paradis, une eau à 25,7°(nous
avons profité d'un bain pour vérifier l'état de la quille,
rien d'alarmant : l'antifouling est un peu écaillé), une baie
entourée de mangrove d'un magnifique vert... Les hommes se sont laissé aller à un
bain de boue locale... puis nous avons marché une petite heure pour
rejoindre les ruines du Château Dubuc. Belle journée ! Demain,
levé préveu à 6 heures du matin pour un départ
vers la Dominique, une navigation de 55 miles.
15/01/04 Les
mouillages enchanteurs se succèdent, et la journée
d'hier fut
riche en émotions !
Tout d'abord, une pause à midi, sur un petit îlet de sable, en pleine
mer, recouvert de quelques cocotiers. On croirait des paysages du pacifique!
Le décor est vraiment superbe. Puis, pour le soir, nous mouillons en face
de l'îlet Madame, dans des fonds turquoises de 3 mètres. Un changement
de programme (obligés de retourner en stop au Marin pour rendre le spi
d'occasion que nous avons acheté, et qui s'avère trop grand) nous
contraint de quitter ce petit paradis pour s'enfoncer plus profondément
dans la baie, afin de mouiller en face du village du Robert. Un rapide coup d'?il
sur la carte, un peu de cailloux par ci par là, et on fait route. Mais à a
peine 200 m du mouillage, alors que le soleil, malheureusement, se couche face à nous,
le bateau est soudain stoppé net. Un rapide coup d'?il à la sonde
annonce 1m, alors que le bateau dépasse d'1m70 sous l'eau ! Nous sommes
bel et bien planté sur un plâtier de corail ! Nous avons dévié de
la route d'à peine 20m, mais cela ne pardonne pas dans ces coins caillouteux.
La faute au Capitaine, qui contrairement à ses habitudes, n'avait pas
entré les points GPS pour cette courte escale.
Impossible de faire marche arrière, impossible d'avancer. Et la fin du
récif qui n'est qu'à 20m sur notre gauche ! On essaie de faire
pivoter le bateau avec l'ancre, de le faire gîter avec les voiles, de vider
les réservoirs d'eau pour s'alléger, rien à faire. Heureusement,
ici, la mer est très calme, et le bateau ne souffre pas. Il est juste
posé, et nous, résolus à attendre la marée montante
pour persévérer. Un pécheur de passage prévient les
pompiers, qui arrivent 30 minutes plus tard. C'est tout doucement qu'ils s'approcheront
de nous (eux aussi n'ont pas beaucoup de fond). Après quelques tentatives
infructueuses, nous parvenons à faire pivoter l'avant du bateau, puis à le
traîner sur le récif. En faisant gîter le bateau au maximum,
nous parvenons rapidement à retrouver les eaux profondes.
10 minutes plus tard, les pompiers (merci à eux), repartent avec notre
meilleure bouteille de rhum, et le bateau retrouve un mouillage plus calme.
Ce matin, il est temps de plonger constater les dégâts, mais pour
l'instant, la pluie persiste, et l'eau est très trouble...
Espérons qu'il n'y aura rien de trop grave !
jeudi
15 janvier Nous
voici arrivée dans un mouillage
paradisiaque, totalement abrité derrière
la barrière de récifs, puis derrière l'îlet "Petite
Grenade". Nous sommes dans un véritable lac. Le bateau ne subit
aucun mouvement, et nous sommes entourés de mangroves, et de petites
plages de sable fin. Il n'y a pas âme qui vive, ça fait vraiment
Robinson Crusoë. Nous sommes quand même allés au Vauclin, à 4
km, ou nous avons assistés à la répétition d'un
spectacle de danse d'une grande compagnie locale, superbe !
Au rayon des galères, bien sûr, nous nous sommes encore fait emporté une
ligne de traîne aujourd'hui. Au prix du fil et des leurres, il vaut mieux
qu'on se fasse un resto tout les jours. En tout cas, la côte Ouest de
l'île est très chouette, sauvage, aucun bateau, une population
très accueillante, on se régale...
13/01/04 Nous
voici partis du Marin. Après 2 jours de réglage finaux
avant de repartir, nous avons enfin décollés.
La veille petite mésaventure. Une rencontre bienvenue avec un pécheur
local, et un passage chez un vendeur de matériel de pêche nous
a permis de fabriquer une super ligne de traîne, pour ramener du barracuda
de 200kg. En partant de Fort de France, nous déroulons nos 200m de ligne
derrière le bateau. 5 minutes plus tard, un gros bateau moteur nous
rase à fond les ballons, 50m derrière nous, emportant tout d'un
coup la totalité de notre ligne, que le pécheur avait mis 1h à fabriquer!
Ras le bol de la pêche, alors ce soir, c'est grillade au barbecue sur
le bateau. Nous sommes mouillés dans une baie profonde, la "baie
des Anglais", protégée par une barrière de récifs.
Ce fut notre premier franchissement d'une passe de barrière, avec la
grosse houle Atlantique qui déferle à droite et à gauche..
impressionnant!
Les jours suivants, remontée de la côte Est, longée de
récifs. Ca va nous rappeler les cailloux bretons, mais les mouillages
sont magnifiques.
Désolé de ce long silence, et promis, on va se rattraper.
8/01/04 Et
voilà, nous quittons le mouillage de St Pierre ce matin,
après
y avoir passé près de 10 jours. Chouette petite ville qui a encore
du boulot pour retrouver sa splendeur d'antan. Nous y avons copiné avec
les patrons d'un restaurant dont les deux enfants Shalan et Rony, sont souvent
venus jouer sur le bateau.
Maintenant, nous descendons vers Fort de France, récupérer nos
amis crépiers (voir en page rencontre) qui arrivent à l'aéroport
aujourd'hui, pour passer 3 semaines (les courageux...) avec nous.
3/01/04 Une
année qui démarre en Atlantique, et qui devrait finir
dans
le pacifique. Puisse t'elle Ítre aussi chouette de votre côté.
Ici, nous passons beaucoup de temps avec nos amis du coin, et le bateau est en
plus un formidable vecteur de rencontres. On a déja balladé deux
familles rencontrées à droite à gauche, ça fait de
belles rencontres... Nous somme mouillés en face de St Pierre, "le
petit Paris des Antilles" détruit par une éruption volcanique
en 1902. On en profite pour bricoler à nouveau sur le bateau (encore !).
La vie est belle, Nous contan z'êtes ici.
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