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Les Iles San Blas

Galerie antilles

Partis de la Guadeloupe le 11 décembre, nous sommes arrivés à Colon, au Panama, le 20 décembre. Le rendez-vous étant le 23, nous n'étions pas trop en avance. Mais Barbarin nous a bien surpris, faisant facilement du 8 nœuds, vitesse que nous n'atteignons que très rarement avec Hildi.

 

MarioCette première navigation fut rapide, mais fatigante. Les mouvements d'un catamaran en mer n'ont rien à voir avec ceux d'un monocoque. Certes, on ne gîte pas, mais les coups de roulis sont rapides et imprévisibles, chaque coque vivant sa propre vie. En plus de cela, 3 jours furent plus mouvementés que les autres, au passage de la côte Colombienne, ou la mer devient forte, et le vent s'accélère.

Heureusement, le confort de navigation reste bien au dessus de ce que nous vivions à bord d'Hildi, ce qui nous permet de nous occuper des enfants plutôt que les terrer dans leur cabine.

marioNoël s'approchant, il fallut envoyer les lettres au Père Noël, ce qui fut fait en pleine mer en les enfermant dans des bouteilles cachetées, lancées à la mer. Alors que nous assurions à des Lola et Timéo dubitatifs que des dauphins emmèneraient les bouteilles au Pôle Nord, miracle, un banc de dauphins entoure le bateau. C'est toujours magique.

Petit passage à Colon, la ville qui se trouve à l'entrée Atlantique du canal, très souvent décriée et critiquée pour sa prétendue dangerosité, mais dont nous retrouvons avec plaisir la vie tumultueuse, le marché coloré... Dommage qu'une marina se soit ouverte de l'autre côté de la baie. De plus en plus de navigateurs restent terrés dans cette lointaine marina, et ne mettent plus les pieds à Colon. Le yacht Club qui existait encore en 2004 à été détruit, et la vie au mouillage est assez solitaire, les bateaux ne restant que le temps de faire les formalités pour le passage du canal.

 

les cousinsComme prévu, le 23 décembre, nos Mexicains déboulent au "Club de Yate y Pesca", ou nous avons installé le bateau, et dès le lendemain, nous mettons les voiles en famille vers les San Blas.

Quel plaisir de retrouver les îles San Blas. Nous y étions passé en 2004, et y avions passé d'extraordinaires moments. Anxieux de repasser par les mêmes îles, nous craignions de tomber dans le facile "C'était mieux avant !", que tant de voyageurs blasés entonnent à chaque escale.

uluMais il n'en est rien. Rien n'a changé, si ce n'est que les Indiens viennent maintenant aussi voir les bateaux pour se faire recharger leur téléphone portable. Sinon, même curiosité de l'étranger, même vie traditionnelle étonnamment bien conservée, un bonheur.

femme kunaAlors bien sûr, il faut choisir : soit on va vers les îles les plus éloignées, au Sud, et on débarque dans des communautés très traditionnelles, mais ces îles, très proches de la côte, baignent souvent dans des eaux "boueuses", soit on reste dans le Nord, et profitons de mouillages cristallins sur des îles inhabités. Et même si les bateaux se concentrent sur quelques mouillages fameux, cela laisse des centaines de mouillages désert.

 

lola et petite filleNous avons essayé de varier les plaisirs dans le peu de temps dont nous disposions, mais malheureusement, durant le séjour de la famille Mexicaine, le beau temps ne fut pas au rendez-vous. Le pays traversaient un épisode mouvementé, et de nombreux glissements de terrains faisaient plusieurs morts dans les villages de l'intérieur. Cependant, il y a tout de même eu quelques belles journées, l'occasion pour tous de profiter de la beauté de ces îles, et de leur accueillante population.

 

petite kunaSéjour malheureusement trop court pour eux, qui nous ont quitté en avion depuis Porvenir (ignorant jusqu'à la dernière minute si il y avait des places disponibles), et pour nous aussi, mais la course continue, et le prochain mousse qui se tricote dans le ventre de Soizic nous contraint à rentrer à Colon le 10 janvier, pour le passage du canal.

Pour plus de détails sur le Kuna Yala, le pays des Indiens Kuna, reportez-vous à notre article précédent.