PORTO SANTO / MADERE

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Et voilà, nous quittons enfin le continent, pour s'avancer vers la pleine mer. Au départ de Lisbonne, il nous faudra 4 jours et 3 nuits pour arriver en vue des côtes de Porto Santo, la petite île au nord de l'archipel de Madère, à 900 km de Lisbonne. La traversée fut fatiguante, à cause d'une panne de pilote automatique, d'un fort vent arrière (35 nd), et d'une très grosse houle. Les déferlantes furent nombreuses à venir lourdement se vautrer dans notre cockpit.

Porto Santo est une petite île volcanique. Le peu de végétation qui s'y trouvait lors de la découverte de l'île au 15 ème siècle a été dévorée par les lapins emmenés par les colons. Actuellement, un plan de reforestation de l'île est en cours, et elle reprend peu à peu des couleurs. Très basse sur l'eau (culminant à 500m), elle ne retient pas les nuages, et il y fait toujours beau. Une longue plage de 3,5km attire les Madérois le week end.

Nous sommes restés au mouillage devant la plage, tout en copinant bien avec quelques bateaux français, rencontrés à Péniche puis à Lisbonne, qui eux, se trouvaient à la Marina. 2 couples avec chacun deux petites filles (Christian, Marie Laure, Lucille et Juliette sur caracole, et Fred, Céline, Emma et Lea sur astrolabe), Roger et Christine, qui ont entièrement construit leur bateau en 7 ans, et Xavier et Catherine, qui partent pour les Antilles sur leur fier yacht de 7m50. Bonne fiesta le soir de l'anniversaire de Christine, ou nos rires gras ont sûrement donnés une très bonne image des français à nos voisins de ponton.

La taille de l'île nous a permis d'en faire le tour en scooter en 1 journée, et de nous balader aisément jusqu'aux différents sommets.

Puis, départ sur Madère, que nous touchons à la pointe Nord-Est, en mouillant au pied d'immenses falaises. Le lendemain, nous pointons sur Caniçal, ancien petit port baleinier, dont le minuscule musée de la baleine est bien sympathique. Nous évitons la nouvelle Marina qui vient d'être construite, chère, à 4km du village, sans navette, sans bus... ils vont avoir du mal à la remplir celle-là. Fidèle à notre habitude, nous mouillons juste devant le village.

Le Lendemain, départ sur Funchal, la capitale de l'île. Jolie ville, que l'on sent riche car c'est une très ancienne et très côtée destination touristique. Cela dit, la ville en vaut la peine. Nous mouillons devant le port. Pour une fois, l'accès aux douches est gratuit, pourquoi se priver !

Nous prévoyons de randonner 4 jours sur l'île, mais une météo très humide qui a rendu le sentier très glissant met à mal le coccis de soizic. Nous rentrons au bout de 2 jours, non sans avoir fait un beau bivouac au sommet de l'île (1800m), et contemplé de magnifiques paysages.

Nous repartons dès le lendemain sans les gros sacs à dos, pour des marches à la journée. L'île est sillonnée de Levadas, petits canaux d'irrigation, qui passent partout, et toujours à l'horizontale. Cela permet de belles ballades et des points de vues fantastiques. La première levada que nous parcourons est à 600m, dans une végétation changeant de vallée en vallée, très verte et fleurie, la seconde levada, le lendemain, est en pleine montagne, le long d'une falaise ou s'accroche une végétation luxuriante. Elle nous mènera jusqu'au "Cirque de l'enfer" à une gorge de 100m de haut sur 10m de large que l'on doit franchir sur un petit pont de bois.

Puis, retour à Funchal, ou le feuilleton du frigo reprend. Nous avons trouvé un réparateur, qui depuis 2 jours, et 3 visites, ne comprends toujours pas ce qui ne va pas...

Le temps s'est remis à l'humide, et l'envie de descendre rapidement vers le sud commence à devenir pressante. Dès que le frigo est réglé, ou semble l'être, on met les voiles sur les Canaries.

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